Drames, mélos et makjang

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Mina
Kaa

Premières impressions en vrac : Feast of the Gods, Fashion KingEmpire of Gold, Suspicious Housekeeper, May Queen, Padam Padam, When a Man Loves, The Empress, Thorn Tree Birds, Golden RainbowSecret Love Affair, Endless LoveAngel Eyes, The Greatest Marriage, Triangle, Big Man

49 Days (2011) – DNF

Premières impressions
Récaps : 3/4 – 5/6 – x

A Thousand Days’ Promise (2011) – 8

Premières Impressions

Alone in Love (2006) – 10

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Nous sommes toujours seuls en amour

Alone in Love est sans doute l’un des meilleurs k-dramas que j’ai vu jusqu’à maintenant : le casting est absolument parfait (Son Yeh Jin! Kam Woo Sung! Lee Ha Na! Gong Hyung Jin!) ; le scénario est original ; les personnages sont tous attachants ; la réalisation est très réussie ; la fin est douce-amère, correspondant exactement à l’atmosphère générale du drama. Alone in Love parvient à une harmonie d’ensemble exceptionnelle qui nous donne l’impression de lire un roman. Cohérent, il est à la fois drôle, triste, émouvant, sérieux et léger. Le rythme est lent et relativement contemplatif donne une atmosphère particulière sans jamais la rendre ennuyeuse. Bref, poétique et subtil, Alone in Love est un concentré de beauté et de sensibilité.

Can You Hear My Heart (2011)- 6

Premières impressions

Flowers for my Life (2007) – 10

L’avis de Kaa : L’humour noir est mon meilleur ami, et Kang Hye Jung est merveilleuse. Un drama qui traite de la mort prochaine sans apitoiements, sans touches mélo, mais au contraire avec sérénité et poésie? Du rarement vu dans les K-Dramas ; et pourtant, Flowers of my Life l’a fait. L’atmosphère qui s’en dégage est très douce et relaxante malgré son thème morbide et les deux acteurs principaux partagent une complicité simple mais réelle à l’écran. On rit de bon coeur, on pleure aussi, mais le message de fin n’est pas déprimante pour un sou. Un drama sur la mort qui se révèle en réalité être une ode à la vie.

I Miss You (2012) – DNF

Premières Impressions

I’m Sorry I Love You (2004) – 5

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Can’t Stop Loving You

Et de 3, un autre drama de Lee Kyung Hee dans la liste! Ce n’est pas pour rien, cette scénariste a le don de produire des dramas fascinants qui ne peuvent laisser personne indifférents. Certains adorent, d’autres détestent, et puis il y a des gens comme moi, qui aime et qui déteste en même temps. I’m Sorry I Love You reste pour moi un des meilleurs dramas de Lee Kyung Hee parce qu’elle a su insuffler une réelle sincérité dans ses personnages et dans son écriture. Les premiers épisodes sont très bons et très addictifs, mais la seconde partie se barre littéralement en cacahuète, et la fin est un WTF en bonne et due forme, comme seule Lee Kyung Hee peut en faire. Il faut également saluer la prestation de Im Soo Jung, bluffante de sensibilité, et la sexy-attitude de So Ji Sub, décidément toujours aussi beau gosse – et toujours aussi dramatique.

Love Rain (2012) – 7

Premières Impressions; Critique

Lovers (2006) – DNF

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Vous vous souvenez du sketch de Gad Elmaleh qui commente des sports stupides et inutiles tels que l’haltérophilie qui aboutit sur ce questionnement : « Mais pourquoi tu fais ça? Qui c’est qui t’a demandé de te mettre dans cet état là? ». Et bien ce phénomène peut s’élargir à ces dramas assourdissants de stupidité. Je suis sûre que ça vous est déjà arrivé de vous dire : « mais pourquoi j’ai regardé ça au juste? ». Oui, pourquoi tant de masochisme? On ne sait pas, mais toujours est-il que Lovers rentre parfaitement dans cette catégorie. Ça commençait relativement bien pourtant grâce à la très solide et crédible alchimie entre Kim Jung Eun et Lee Seo Jin mais très rapidement ça s’est dégradé pour devenir un mélodrame larmoyant aux rebondissements absurdes et plus tirés par les cheveux les uns que les autres. Kim Jung Eun passe les trois quarts et demi du drama à pleurer (et excusez-moi, mais ça devient pénible) tandis que son partenaire accumule stupidités sur stupidités. On finit par trouver ça impossible et insupportable à regarder, et lorsqu’on y repense, on ne peut pas s’empêcher d’en rire tellement on a trouvé ça nul.

Man of Honor/Glory Jane (2011) – 5

Premières Impressions

Nice Guy (2012) – 5

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Premières Impressions ; Bilan de mi-parcours ; Critique

Nice Guys Finish Last

Pas compris tout le buzz autour de ce drama. Ça commençait bien, la dualité des personnages ayant quelque chose de foncièrement fascinant. Mais ça ne dure pas et la fascination a laissé place à de l’extrême agacement devant les motivations et les décisions des personnages. La réalisation est excellente, le casting est un sans-faute, mais l’écriture est d’une froideur glaçante. Et la fin est tellement hors-sujet qu’elle en deviendrait presque drôle. À ne regarder que si on aime regarder des personnages se faire du mal pour rien.

Que Sera Sera (2007) – 9

À ne pas mettre dans n’importe quelles mains. Que Sera Sera n’est pas une romance comme les autres : c’est sombre, passionné et torturé mais ô combien intense et addictif. Les personnages sont complexes ; leurs interactions le sont encore plus. Une fois que ça vous prends aux tripes, ça ne vous lâchera plus. Eric Mun et Jung Yumi sont incroyables de présence et d’intensité dans leur incarnation de ce couple non-conventionnel et dramatiquement opposés.

Royal Family (2011) – DNF

Premières impressions

Secret Love (2013) – 7

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Premières Impressions
Récaps : 1/6 – 7/8 – 9/10 – 11/12 – 13/14 – 15/16 (Fin)

Plus on est de tarés, plus on rit (?)

Les débuts sont laborieux et difficiles à avaler, l’héroïne allant de souffrances en souffrances et les personnages étant tous plus ou moins antipathiques à mes yeux. Mais la curiosité morbide m’a fait dépasser les 4 premiers épisodes, et après ça, Secret a été un juteux makjang à savourer, avec plein de situations improbables, de personnages douteux et de relations dysfonctionnelles. L’écriture globale pourrait être plus fine et rigoureuse, mais sur le moment, ces défauts sont difficilement perceptibles parce que la complexité des personnages masque la quasi-absence de scénario et – ironique vu le titre du drama – de secrets. Mais qu’importe, la descente en enfer de Yoo Jung, de Min Hyuk, de Do Hoon et de Se Yeon est véritablement le nœud de la série. Il est assez fascinant que les 4 personnages soient égaux en terme de place ; chacun incarne une facette de la passion destructrice que Secret met en scène. Il n’y a pas un personnage moins important que l’autre ou moins coupable. La fin n’est pas aussi satisfaisante que ce que j’aurais voulu, le drama ayant choisi le chemin facile de la catharsis, tandis que la réalisation a tendance à se faire répétitive, presque systématique même. Mais c’est un drama qui ne laisse pas indifférent : il fait ressentir des émotions (dont beaucoup de haine, d’accord.). Et n’est-ce pas une des premières choses qu’on demande à nos dramas chéris ?

Someday (2006) – 8

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Il n’y a pas d’amour heureux?

Someday a un air un peu « indépendant », un peu à la manière d’Alone in Love, mais en moins réussi. Cela dit, il fait partie de mes favoris sentimentaux, parce-que l’OST est magique, parce-que Bae Doo Na est absolument magnifique, parce-que l’amour est à la fois paisible et orageux, calme et violent. Le scénario est très bien fait, l’humour est pince-sans-rire, la réalisation est belle et originale, et la prestation des acteurs est plus qu’honorable. Il y a des lenteurs et des détails qui pourraient se révéler agaçants, mais pour ma part, dès que j’entends les premières mélodies de l’opening, j’ai un sourire qui me monte jusqu’aux oreilles et j’oublie toute objectivité. Someday est une réflexion poétique et optimiste sur ce qu’est l’amour, et s’il peur être éternel ; on laisse alors notre cynisme derrière soi, et on accepte de croire pendant 16h à la beauté du Grand Amour.

Summer Scent (2003) – 5

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Souviens-toi l’été dernier

En comparaison avec Winter Sonata, Automn Tale et Spring Waltz, du même réalisateur, j’ai envie de dire que Summer Scent est le plus agréable à regarder (j’ai pas dit non plus qu’il était sans prise de tête hein) ; le fait que ce ne soit pas une histoire de faux-cest y est pour beaucoup. Ensuite, Son Yeh Jin est de la partie et qu’on finira par comprendre que j’ai un attachement spécial à cette actrice. Elle a toujours cette capacité de nous émouvoir et à nous transmettre ses émotions sans chichis et sans efforts. Toute jeune dans Summer Scent, mais déjà d’une innocence et d’une fraicheur inégalables, elle est la seule raison pour laquelle j’ai regardé ce drama dans son intégralité. Et puis : qu’est-ce qu’elle est belle ; je n’en reviens pas. Par ailleurs, il faut saluer aussi la réalisation, qui est tout simplement renversante : l’image est vraiment très belle, les prises de vue sont soignées et les paysages tropicaux, humides et verts sont un réel facteur de plaisir visuel. Du côté de l’histoire, c’est old-school et s’étire dans le mélodramatique jusqu’à n’en plus finir. À vous de juger si vous avez le coeur suffisamment résistant pour ça.

That Winter the Wind Blows (2013) – 7

Premières Impressions

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