Karl Lagarfeld approuve.
The Idolm@ster : Cinderella Girls (11/?)
C’était évident que l’anime n’arriverait pas de sitôt à retrouver la qualité et l’impact émotionnel des fantastiques épisodes 6 et 7, mais depuis j’ai été agréablement surprise par le casting secondaire, parfois même par des personnages que je pensais proches de l’insupportable. Au début le trio principal formé par Mio, Rin et Uzuki était bien supérieur aux autres, mais maintenant c’est plus équilibré. Certaines idoles n’ont toujours aucune personnalité en dehors de leurs gimmicks, mais d’autres se sont détaché du lot (notamment Ranko, Anzu, Miku et Chieri), et je me suis attaché à elles. Cette tournée des personnages secondaire était absolument essentielle pour que nous soyons investis dans la réunion générale du groupe. En plus d’être un spin-off c’était l’anime qui est parti avec le moins d’ambitions de la saison, mais au final c’est devenu l’un de mes préférés, devant d’autres pourtant plus prometteurs. Quand l’épisode 13 sera sorti il faudra patienter jusqu’en ‘été pour avoir la suite, et je pense regarder le précédent Im@s en attendant.
Rolling Girls (12/12)
Pour ceux qui se demandent si le premier show original de WIT a réussi à faire quelque chose de cohérent de son histoire à la fin, la réponse est NOPE. C’est trop dispersé, et comme je le craignais, leur choix de mettre en avant Macha Green et son adversaire au début au lieu de nous présenter nos héroïnes a causé des dommages irréversibles : comme le show lance ces dernières immédiatement sur la route et dans leurs missions, on n’a jamais le temps d’apprendre à les connaître. Un autre problème assez évident est le final, ou plutôt l’espèce de foutoir informe que sont les quatre derniers épisodes. Le planning a été très mal géré. En quatre épisodes ils ont deux arcs distincts à régler de front, une révélation majeure à faire sur Chihaya qui change beaucoup de choses, et la résolution de l’intrigue principale à boucler. Ils ont fait comme ils ont pu, et si les émotions étaient là j’aurais bien du mal à décrire ce qu’il s’est passé exactement dans ce Japon néo-féodal envahi pas des pierres magiques et des aliens.
Mais malgré tous ces problèmes Rolling Girls ne m’a jamais vraiment déçue. J’avais conscience dès le départ que son scénario n’était pas très solide, et pourtant je trouve qu’ils se sont bien débrouillés avec cette idée de s’inspirer du road movie pour faire vivre à quatre filles des aventures toutes plus loufoques les unes que les autres, certaines débordantes de style et d’émotions justes. Et j’ai beaucoup aimé ce qu’ils voulaient faire passer avec le concept des pierres de lune et du potentiel créatif qui dort en chacun. Rolling Girls était une expérience maladroite, mais tout n’est pas à jeter, loin de là.
Lily Bear Storm (8/12)
Je suis bloquée à l’épisode 8. J’ai réalisé que je ne m’était attachée à personne en dehors de Lulu. En plus de ça, l’insistance d’Ikuhara à raconter une histoire d’une grande simplicité de la manière la plus alambiquée et prétentieuse possible a fini par me taper sur les nerfs. Je me souviens que dans Penguindrum j’étais émerveillée de découvrir petit à petit la richesse du scénario et du monde toujours en expansion créé, mais ici j’ai eu l’impression inverse. Nous stagnons au sein d’une petite communauté étriquée, et les personnages tournent en rond. Cela dit j’ai trouvé très intéressantes à lire les analyses de ceux qui étaient à fond dans la série et ses métaphores. J’aimerais juste ressentir la même passion.
Les autres
Autant le pilote de Yatterman of the Night était impressionnant (le meilleur de la saison), autant la suite s’est avérée décevante. Au lieu de continuer dans la veine du pilote ils ont choisi de rendre hommage à l’esprit enfantin de la licence, laissant sur le côté tous ceux qui n’avaient aucune familiarité avec elle. Je comprend pourquoi ils ont fait ça, mais c’est une opportunité manquée de produire quelque chose de vraiment mémorable. Maria The Virgin Witch m’a posé d’autres problèmes. J’aimais l’aspect comique du show (les succubes et Ézéchiel sont hilarants), mais son côté plus dramatique et sérieux m’a perdue. Leur version de la religion et de l’histoire de cette époque est…bizarre, et quand l’anime s’est intéressé à Gilbert et Galfa j’ai complètement décroché. Je pense que c’est un anime plein de bonnes intentions, qui ne maîtrise pas suffisamment bien ce qu’il veut aborder. J’y reviendrai peut-être, pour Maria et ses amis. Je ne m’attarde pas sur la suite d’Aldnoah.Zero, qui a décidé de s’assoir sur le final de la première saison. Les échos que j’ai eu de l’issue de la série ne me donnent vraiment pas envie de continuer.
Coup de cœur de dernière minute : Go! Princess Precure (9/50)
Je suis très agréablement surprise par le dernier Precure. J’adore le style qu’ils ont choisi, très délicat et féminin (on botte les fesses des ennemis avec élégance, s’il vous plaît !), l’animation des combats est impressionnante, et les personnages sont attachants. Ça m’a tellement plu que je me suis lancée dans un Precur-athon. J’ai bien avancé dans HeartCatch (la meilleure saison, les autres ont du mal à tenir la comparaison), et quasiment terminé Smile (quelques problèmes mais dans l’ensemble une saison très divertissante et consistante). Je ne pense pas que Princess fera partie du panthéon des meilleurs Precures, le fait que Marine et Twinkle sont d’emblée très matures limite beaucoup les potentiels conflits, sans compter le manque de développement des personnages secondaires, mais pour l’instant rien n’est encore définitif et tout dépendra de la suite.
Réflexions finales sur la saison
Sans conteste les meilleurs animes que j’ai vus cet hiver étaient ceux commencés l’année dernière en automne : ShiroBako, Shigatsu wa Kimi to Uso (celui-là m’a détruite, je n’étais pas préparée à cette fin), et même Cross Ange qui a été consistant jusqu’au bout avec ses thématiques (une révélation capitale sur Alektra explique pas mal de choses sur le début de la série). Sinon j’ai trouvé que c’était un hiver faiblard comparé à celui de l’année dernière. Il se peut que je revienne sur YuriBear et Maria si l’envie me prend, mais pour l’instant j’ai surtout envie de tourner la page et de passer au printemps.
Pas très fameuse cette saison d’hiver mais on a connu pire. J’ai droppé un max en cours de route et n’ai terminé que 5 séries. Saekano est arrivé en tête de mes préférences avec l’excellent Shirobako.
Sinon oui, Aldnoah est un exemple concret de ce que peut faire un très bon réalisateur avec un très mauvais scénario. Visuellement c’était quand même magique. Enfin le printemps s’est suffisamment fait attendre, je suis prêt pour une vrai saison d’anime.
Je suis plus que prête, je veux tout maintenant ! J’adore les débuts de saison, tout plein de choses nouvelles à tester *_*
Pour ma part, j’avais décidé de ne regarder que la seconde moitié d’Aldnoah cette saison. La première moitié avait vraiment été spectaculaire et s’était finie sur un bang (deux bangs techniquement).
Mais là, quelle déception…
Le premier épisode a donné le ton, quand il a réussi à complètement gâcher la fin de la première moitié. S’en est suivi tout un tas d’épisodes moyens que j’ai continué à regarder en espérant assister à un grand retournement de situation à la Code Geass, quelque chose qui expliquerait les motivations de Slaine et rendrait l’anime à nouveau intéressant…mais non, il ne s’est jamais rien produit….
Et le dernier épisode, pffffff, probablement le pire du lot. Je n’arrive pas à croire qu’ils nous ont pondu une fin aussi moisie… OTL
De mon côté j’ai développé une allergie à Inabot et j’ai été incapable de continue avec lui comme héros. Ma seconde saison idéale se déroulait comme ça : Inaho et la princesse restent morts, et Slaine retourne sur Mars pour comprendre pourquoi Vers est devenu cette stupide monarchie raciste et violente et organiser un coup d’état. Mais non, on a Inabot plus Gary Stu que jamais, la princesse dans un tube et Slaine qui débloque. Yay.
J’ai apprécié Shigatsu Wa Kimi No Uso grâce à la relation Kaori-Kousei !
Malheureusement, la fin était prévisible et donc, moins émouvante…
Une bonne grosse déception pour Junketsu No Maria, les premiers épisodes m’ont vendu du rêve, mais après…
Un univers intéressant, des personnages corrects, mais le même ressenti que pour Shingeki No Bahamut, je m’attendais à 24 épisodes, et je me retrouve avec la sensation d’un anime incomplet…
Le prêtre fou a été mal exploité, et la fumée de Lost a été inutile jusqu’au bout…
Quand à la fin, un happy end dégoulinant.
Ezékiel est le seul gros point positif.
Quand à Cross Ange, l’anime est allé au bout de son délire (mais j’essaie d’oublier Truc et Embryo…).