Bilan Kdramas 2013 – La Soupe à la Grimace

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Mina : Quand je n’ai même plus assez de bons dramas pour le montage de fin d’année, il y a un problème. 

Kaa : On dirait que les bons dramas manquants de 2013 nous ont posé un lapin. (Har Har Har)

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Mina : Pas la peine de tourner autour du pot, cette année a été mauvaise. Des déceptions qui s’enchaînent les unes après les autres, des scénarios qui donnent les signes avant-coureur du désastre à venir dès le pilote, de bons acteurs dont le talent est gâché, et au bout du compte on se retrouve à scanner les sorties de la semaine d’un œil vide sans trouver un seul drama qui vaille le détour. Sérieusement, allez voir la liste de Dramawiki des sorties de 2013, et dites-moi qu’elle n’est pas déprimante.

Kaa : Rendez-moi mes heures perdues, s’il vous plaît! Je savais que le bilan de 2013 allait être mauvais, mais je ne pensais pas qu’il serait aussi mauvais. Les chiffres parlent d’eux-même : sur plus d’une trentaine de dramas testés, seulement 2 dramas qui ont fait mon année et 4 coups de coeur (!) ; on ne me fera pas croire que je suis juste difficile. Le reste? Dans le meilleur des cas, l’indifférence pure et dure (et c’est fou le nombre de dramas ni bons ni mauvais cette année), dans le pire, la déception. Certaines scénaristes ont été rayées de ma liste pour de bon, certains acteurs/actrices aussi et il y a finalement eu très peu de révélations. J’ai aussi remarqué que cette année, j’ai dévié de mes dramas légers et fluffy pourtant si chéris pour me tourner vers des drames plus lourds ou des thrillers ce qui n’est pas dans mes habitudes. Plusieurs raisons : la romcom a beaucoup souffert cette année, mais ce n’est rien à côté des historiques  – daeha, fusion sageuk, sageuk – qui se sont royalement plantés, que ce soit au début, au milieu ou à la fin. Heureusement, il n’y a pas eu que des ratés, et lorsqu’il n’y avait vraiment plus rien à se mettre sous la dent, il y avait toujours la possibilité de se tourner vers ces fameux dramas spéciaux de KBS qui, malgré leur format court, se sont révélés la plupart du temps un excellent remplacement.

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Par ailleurs, ce qu’il y a de bien dans les bilans de fin d’année, c’est qu’on prend de la distance avec nos déceptions et nos frustrations et on se rend compte que le résultat, au final, n’est pas si désastreux que ça : lorsqu’on met les K-Dramas de côté (parce qu’il n’y a pas que les Kdramas dans la vie, n’est-ce pas?), l’année a été largement satisfaisante et mes expériences se sont trouvées payantes. Je n’ai pas eu beaucoup de temps à consacrer au blog que l’année précédente,mais  j’ai trouvé peu à peu mes marques ici, avec Mina et avec vous autres – l’année dernière, c’étaient des pas excités, certes, mais encore balbutiants -, j’ai élargi mes intérêts vers la Kpop-indie, les émissions télé sud-coréennes (We Got Married, Running Man, Grandpas Over Flowers), les frontières se sont ouvertes sur les dramas taïwanais (j’ai crée avec émotions la catégorie « Taiwan » dans le sommaire) et les J-dramas et les animes ont aussi été remis au goût du jour. L’année a été donc sous le signe de l’éclectisme et je serais presque reconnaissante à Kdramaland de ne pas avoir été bien trépidant car sans cela, je n’aurais sans doute pas eu le temps ni la curiosité d’aller voir ailleurs.

Mina : Je ne pense pas surprendre quiconque en annonçant que cette année a été pour moi celle du Retour aux Animes (et dans une certaine mesure de la sortie de ma phase très exclusivement axée sur la Corée du Sud). Comme dit Kaa, au moins la mauvaise qualité de l’année nous a donné envie d’aller découvrir d’autres choses, et un peu de diversité ne fait pas de mal, au contraire. S’il fallait trouver une explication au sentiment d’échec qu’inspire l’année 2013 côté Kdramas, je dirais que j’ai eu beaucoup trop souvent le sentiment que les scénarios se reposaient sur des stéréotypes et des schémas de scénarios préétablis, attendant de nous que l’on ressente en retour l’émotion appropriée. Autrement dit, c’était cheap ! L’objectif était de faire du remplissage ou de surenchérir pour capter l’attention du spectateur blasé, pas de raconter une histoire, encore moins de faire passer un message. Dans le pire des cas, ce n’était même pas divertissant (ou alors pour les mauvaises raisons). Heureusement le bilan n’est pas totalement négatif, il y a eu quelques petits bijoux à dénicher, en cherchant bien…

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Incarnation of Money – La sobriété, c’est démodé

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EXID – Up and Down 

Mina : Incarnation of Money est la bulle de champagne de 2013. Après des débuts un peu fastidieux je ne savais pas trop quoi en faire, mais quand j’ai compris compris que c’est 20% de revanche, 80% de fun, tout est devenu limpide. Incarnation of Money est tout simplement un drama qui n’aime pas se prendre au sérieux trop longtemps. Il n’a pas fait l’unanimité et n’est certainement pas aussi poignant que Giant ni aussi intelligent que History of the Salaryman, mais il trouve sa propre identité : l’excentricité. Quand Kang Ji Hwan infiltre une clinique psychiatrique, il ne fait pas le bouffon comme son sidekick, il va jouer quelqu’un qui se prend pour une impératrice tragique de Joseon et en faire des caisses. Et ça marche. Hwang Jung Eum est dans le même délire, à tel point que Park Sang Min est presque trop sobre à côté d’eux. Le couple principal n’a jamais échoué à me divertir, la vengeance de Do Hoon était assez bien ficelée pour qu’on ait envie de voir les méchants mordre la poussière, et le tout a un air de folle farandole inarrêtable. Difficile de résister à l’envie de profiter du spectacle. 

The Queen’s Classroom – Ma sorcière bien-aimée (?)

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Kaa : Est-il possible de faire un drama sur des enfants qui soit à la fois intelligent, mature et accrocheur sans être moralisateur et idéaliste? Apparemment oui. Dès le premier épisode, The Queen’s Classroom impose son rythme et sa manière, plutôt brutale, d’exposer son sujet. Le drama n’y va pas avec le dos de la cuillère et je doute que l’on puisse ressortir des premiers épisodes plus intacts que les enfants du drama eux-mêmes. C’est un drama souvent provocateur qui (nous) questionne, qui vient nous chercher dans nos plus profondes convictions et qui nous amènent éventuellement à repenser ce que nous prenions pour acquis. C’est un drama qui n’hésite pas à aborder des thèmes « d’adulte » lorsque nous avons à faire à des jeunes comme la mort, la maladie, la stigmatisation ou encore l’abandon. Ce sont des adultes en devenir et il s’adresse à eux comme tel sans jamais les infantiliser ni les rendre plus matures que nécessaires. On s’attache à eux, on vit, on souffre, on pleure (beaucoup), on rit avec eux.

La figure de Madame Ma, la maîtresse-sorcière, est à bien des égards ambigüe, et sans nul doute qu’elle vous en fera voir de toutes les couleurs du début jusqu’à la fin. Elle fait peur, on la déteste, on l’aime, on la prend en pitié, on la déteste, on l’aime encore, et ainsi de suite. Cela n’aurait évidemment jamais pu marcher sans la formidable présence de Go Hyun Jung qui délivre ici un jeu impeccable. Elle est toujours juste et elle sait jouer avec les nuances, juste avec un regard, un ton ou un sourire. Elle est formidable. Et que dire du jeune casting? Les superlatifs ne seraient pas suffisants pour leur rendre justice. Kim Hyang Gi, Kim Sae Ron, Chun Bo Geun, So Shin Ae, Lee Young Yoo, pour ne citer qu’eux, font un travail admirable. Je regrette seulement le dernier épisode qui verse trop dans l’éloge de Madame Ma et les larmes mais cela ne vient pas pour autant détruire tout ce que le drama a su construire patiemment et rigoureusement épisode par épisode. The Queen’s Classroom est sans doute l’une de mes plus belles surprises de l’année, mais âmes (trop) sensibles, prenez garde.

Monstar – Wandering Stars

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Colorbar – That Only Is My World

Mina : Monstar, je t’aime. Comment résister à un drama musical qui sait si bien insérer ses chansons dans sa narration ? C’est un peu un OVNI dans le paysage Kdrama-tesque et j’ai du mal à le comparer avec d’autres. Le concept est pourtant familier : des lycéens qui viennent de milieux complètement différents et aux caractères diamétralement opposés vont se retrouver bon gré mal gré dans le même groupe de musique et vont se stimuler les uns les autres non seulement sur le plan créatif mais aussi sur le plan émotionnel. Jusqu’ici rien de très nouveau, mais c’est la manière dont ils vont se rapprocher et la nature de leurs histoires individuelles qui rendent le drama unique. Aucun personnage n’est négligé et chacun a droit à son développement, son petit moment de gloire, et c’est incroyablement satisfaisant (je fais partie des gens qui ne trouvent pas que le drama a subi une perte de vitesse, au contraire je trouve qu’ils ont su résoudre l’essentiel des conflits et la fin est un exemple de fin ouverte réussie). J’ai adoré également comment les chansons avaient une véritable fonction dans ce drama. Ce sont bien sûr des moyens d’exprimer ses émotions et de faire des déclarations, mais aussi des moyens de montrer sa résistance, d’illustrer un fantasme, d’apprendre des maths, de faire passer sa frustration, de se replonger dans le passé, de prouver son amitié, de rechercher la reconnaissance, etc. Le drama respire la musique, c’est l’énergie vitale des personnages, c’est leur voie de communication privilégiée, et j’ai rarement vu un drama musical en faire une utilisation aussi inspirée que Monstar. Bien produit, bien réalisé, un casting intelligemment choisi, Monstar est définitivement mon coup de coeur de l’année et l’un de mes dramas favoris tout court.

Two Weeks – Cours pour toi, cours pour ta famille, cours pour ta vache

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Mina : Ce drama ne devrait pas être dans le Hall of Fame mais dans les félicitations du jury. Le hic c’est qu’il aurait été le seul dans sa catégorie, et je ne me sentais pas de l’isoler comme ça, le pauvre. Pauuuuvre Jang Tae San, il a tellement la poisse qu’on se demande qui il a tué dans ses vies antérieures pour devoir affronter ce monstre à deux têtes (on double les méchants, on double le plaisir !). Ce qui est génial avec ce héros c’est qu’il ne se laisse pas abattre, il attrape les perches qu’on lui tend même si c’est des brindilles. In Hye et sa fille sont les deux principales « perches » de sa vie qui peuvent le tirer vers le haut, et je vais arrêter là les métaphores pourries avant que ça ne parte en live (et la montagne et le soleil sont amoureux, mais il y a la lune aussi et…). Two Weeks est sans conteste mon choix pour policier/drama d’action de l’année. C’est vrai que la concurrence est mince. A la limite on peut dire que Mandate of Heaven a aussi essayé de voguer sur la tendance « Papa protège fifille malade, course-poursuite et courses contre la montre s’ensuivent », mais les deux n’ont pas grand chose à voir ensemble en dehors du concept. Cela ne veut pas dire que Two Weeks est le meilleur totalement par défaut, il se défend très bien grâce à une bonne gestion de l’espace-temps fictif : on a vraiment l’impression de suivre Tae San pendant deux semaines et la tension n’est relâchée que quand le traqué devient prédateur. La scénariste a bien compris que ce type de survival carbure au suspense et aux retournements de situations, et elle en a plein cachés dans ses manches. 

Le casting est top, avec en tête Lee Jun Ki qui enchaîne décidément un second bon drama depuis son retour du service militaire et Kim So Yeon dont c’est la seconde collaboration avec So Hyun Kyung (encore dans un rôle de proc’ mais trèèès loin de Ma Hye Ri). A propos de So Hyun Kyung elle m’a vraiment surprise en se révélant aussi compétente dans l’écriture d’un drama à cent lieues de son domaine habituel (comédies romantiques, drames familiaux). On peut dire la même chose à propos du réalisateur. Malgré quelques hics Two Weeks est sobre et efficace sur la forme, cohérent sur le fond, et surtout il le reste jusqu’à la fin. Ça me rappelle un peu Ghost l’année dernière, dans cette manière d’être totalement concentré sur un concept et déterminé à aller jusqu’au bout sans prendre de détours. Et grand soulagement : tous ces efforts ne sont pas vains, la fin apporte la délivrance et le nouveau départ attendus. Tae San peut enfin dormir les deux yeux fermés, et nous avons au moins un bon policier à caser dans le classement de 2013. 

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Cheongdamdong Alice – Big Boys Don’t Cry

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Mina : Ouh, ça commence à faire loin. J’avais écris un bilan sur ce drama pour expliquer ce que j’y avais trouvé qui m’avais tant plu. C’est un peu mon « Romance Town 2013 » dans le sens où les héros n’étaient pas toujours évidents à soutenir mais ont réussi à m’investir dans leur histoire. Ça doit aussi être l’un des rares dramas que j’ai applaudis, quand arrive cette scène où Se Kyung va chercher Seung Jo et lui demande d’arrêter de ne penser à lui que comme une victime et de prendre enfin son destin en main. C’est le seul drama que je connaisse qui ait osé prendre le stéréotype du chaebol avec un Passé Tragique et montré qu’il y a beaucoup de fantasme et d’exagération dans la construction de ce fameux passé. J’adore l’idée de demander au héros d’arrêter de pleurnicher, et ça a pu contribuer à mon intolérance envers ce type de stéréotype depuis. Prenez les héros de TWTWB et de Two Weeks, eux ils en ont des raisons de se morfondre, et ils se battent pour protéger ceux qu’ils aiment. Alors les chaebols qui ont des faux problèmes, vous pouvez aller vous moucher tout seuls dans votre coin, je ne pleurerai pas pour vous. 

That Winter, The Wind Blows – Ore no imouto ga konna ni kawaii wake ga nai !!

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OST Instrumental- Blind Love

Mina : Je l’aime vraiment celui-là, mais avec le recul je pense que ça tient plus au fait que les thèmes abordés et les dialogues me parlaient plutôt qu’à la qualité de fond du drama. Ce qui m’a le plus fascinée dans cette histoire ce n’était même pas l’histoire d’amour, mais l’histoire et le parcours de l’héroïne individuellement, sa relation complexe avec sa belle-mère (qui n’est jamais exactement ce que l’on croit qu’elle est) et sa tendance suicidaire qui me rappelle un caprice de gamine qui décide de faire un truc ultra dangereux juste parce qu’on le lui a interdit. La psychologie du héros était moins intéressante et moins bien développée, mais ce qui valait le coup c’était de le voir évoluer de délinquant déprimé à adulte responsable pour protéger sa poupée qui fait non. Et c’est superficiel, mais j’admet que je suis faible devant de beaux visuels, de beaux acteurs et un sublime OST instrumental (qui a mis une éternité à sortir d’ailleurs !). That Winter était une expérience presque plus sensuelle qu’intellectuelle. On est tous (?) d’accord, la fin était une catastrophe (en gros ils avaient deux possibilités, et même si elles étaient contradictoires ils se sont dit : Arf arf arf pourquoi ne pas faire les DEUX ! YOLO !) mais ça n’a pas gâché mon expérience. C’est l’un de ces rares mélos où je pouvais comprendre pourquoi les personnages se faisaient autant de mal à eux-mêmes et aux autres, et où je pouvais ressentir de l’empathie pour eux. Et la plupart du temps, les dialogues étaient vraiment excellents, ce qui est toujours extrêmement appréciable pour un mélodrame. 

All About My Romance – You’re the one that I want

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Kaa : Chaque année, il y a cette modeste romcom drôle mais sans grande conséquence. L’an dernier, c’était Haeundae Lovers, cette année, c’est All About My Romance qui remporte ce titre. Et pour cause, elle est ma (seule) romcom « bonbon » de 2013, avec une dose suffisamment généreuse de rose et de sucre pour endormir la vigilance de mon cerveau. Ça se regarde sans faim et on se laisse avec plaisir entraîner dans cette farandole de licornes et d’arc-en-ciels. Les (faux) conflits sont minimes et viennent jamais menacer la bonne humeur générale de la série. Beaucoup ont reproché à la série de manquer de piment – et ce n’est pas une critique infondée -, cependant, il y a quelque chose de très plaisant à regarder un drama qui, de manière tout à fait inattendue, sait être cohérent dans son ton et son ambiance. Bien sûr, la politique n’est jamais abordée – ou alors de manière extrêmement simpliste – et le drama ne véhicule pas un message à teneur philosophique : il s’agit rien de plus de nous divertir, de nous faire rire, et de nous faire tomber amoureux du couple principal. Et c’est un défi relevé. Shin Ha Kyung est un acteur extrêmement polyvalent et s’est investi avec une bonne humeur évidente (et contagieuse) dans son rôle. Lee Min Jung s’en tire de manière honnête en misant sur son énergie et sa spontanéité.

Secret – Plus on est de tarés, plus on rit (ou pas.)

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Kaa : Les débuts sont laborieux et difficiles à avaler, l’héroïne allant de souffrances en souffrances et les personnages étant tous plus ou moins antipathiques à mes yeux. Mais la curiosité morbide (ou juste la fascination du mal?) m’a fait dépasser les 4 premiers épisodes, et après ça, Secret a été un juteux makjang à savourer, avec plein de situations improbables, de personnages douteux et de relations dysfonctionnelles. L’écriture globale pourrait être plus fine et rigoureuse, mais sur le moment, ces défauts sont difficilement perceptibles parce que la complexité des personnages masque la quasi-absence de scénario et – ironique vu le titre du drama – de secrets. Mais qu’importe, la descente en enfer de Yoo Jung – de laquelle elle ne peut que ressortir sainte -, de Min Hyuk, de Do Hoon et de Se Yeon est véritablement le noeud de la série. Il est assez fascinant que les 4 personnages soient égaux en terme de place (oui, même la rivale de service a quelque chose comme une personnalité bien définie) ; chacun incarne une facette de la passion destructrice que Secret met en scène. Il n’y a pas un personnage moins important que l’autre ou moins coupable. La fin n’est pas aussi satisfaisante que ce que j’aurais voulu, le drama ayant choisi le chemin facile de la catharsis, tandis que la réalisation a tendance à se faire répétitive, presque systématique même. Mais c’est un drama qui ne laisse pas indifférent : il te fait ressentir des émotions (dont beaucoup de haine, d’accord.). Et n’est-ce pas une des premières choses qu’on demande à nos dramas chéris?

Empire of Gold – Pour tout l’or du monde…

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Kaa : Jusqu’où peut-on aller pour un peu plus de pouvoir, un peu plus de richesse? Est-ce qu’on peut vivre avec seulement de l’argent, sans famille, sans personne en qui faire confiance, sans amis, sans amour? Non. Empire of Gold est une fable cruelle sur le destin d’un homme aux yeux plus gros que le ventre et qui finit par tout perdre, semant autour de lui désordre et désolation. Le pessimisme ambiant et finalement tragique de la série ne sera pas au goût de tout le monde, mais je trouve au contraire très courageux de la part du scénariste de ne pas s’être laissé gagner par la sentimentalité et d’avoir été aussi loin qu’il pouvait aller, avec un regard mordant sur ses propres personnages. Le message est là, bien qu’ambigu, et Dieu merci, il ne se fait pas plus moralisateur que nécessaire : personne ne ressort vainqueur de cette lutte sans merci pour le pouvoir et la reconnaissance de sa valeur, et le drama pose plus de questions qu’il n’en résout. So Yeon est sans doute un des plus beaux personnages féminins de cette année et son union avec Tae Joo est sous le sceau de la tragédie. Ce n’est pas un OTP classique, les deux étant incapables d’aimer comme les gens « normaux » pourraient aimer, mais ensemble, ils dégageaient néanmoins une grande force. Je regrette néanmoins que le drama n’ait pas du tout cherché à développer un peu plus le côté sensuel/amoureux de cette « romance » peu conventionnelle, ne serait-ce que pour insuffler un peu de douceur dans le personnage de Tae Joo.

Le problème d’Empire of Gold, c’est son jargon économiste qui a de quoi rebuter, ainsi qu’une certaine circularité dans les dynamiques et les évènements. Mais ce n’est rien à côté de l’échec marquant du trio d’acteurs Go Soo/Jang Shin Young/Lee Yo Won (Son Hyun Joo et Eom Hyo Seop sont toujours des valeurs sûres, par contre). Contre toute attente, je dirais que celle qui s’en sort le mieux, c’est Lee Yo Won, et on sait que je ne la porte pas dans mon coeur. Empire of Gold était un très bon drama. Un des rares qui soit en réalité écrit avec rigueur, opiniâtreté et maîtrise évidente cette année. Et je l’ai beaucoup apprécié pour cela. Dommage que beaucoup de subtilité se soit perdue avec la prestation des acteurs.

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Shark – Bloup Bloup Bloup

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Mina : Je voulais aimer Shark, à vrai dire j’ai aimé la première partie et leur manière d’essayer quelque chose de nouveau avec l’héroïne en lui donnant un rôle central et actif. Mais le problème repose dans l’écriture du héros. Ses motivation étaient trop pauvres, et vers la fin sa vengeance se transforme en martyre volontaire. J’avais envie de lui dire de rentrer chez lui, de prendre un bon chocolat chaud et de se demander sérieusement si tout cela valait la peine. Réponse : non. 

I Miss You – Comment se débarrasser d’une sangsue ? PAR LE FEU

Comment se débarrasser d'une sangsue ? Oh c'est très simple : PAR LE FEU

Mina : J’ai juste une question à poser à Moon Hee Jung : Harry Borrison, pourquoi ? Pourquoi avoir ajouté ce boulet dans un scénario qui était déjà à la base bien suffisamment horrible ? Quand on choisit partir sur un traumatisme aussi grave, pourquoi aller nous inventer un second lead parasitaire qui vient apporter une surcharge totalement inutile de pathos ? POURQUOI ??!! Pourquoi les chiens, pourquoi en faire un handicapé si ce n’est qu’un gimmick insupportable, pourquoi développer une relation malsaine entre lui et l’héroïne si c’est pour au final lui faire pêter un plomb afin qu’il ne fasse jamais véritablement face à ses actes, pourquoi en faire le demi-frère de son bourreau et l’oncle du héros si c’est pour sous-exploiter totalement les possibilités de cette idée, pourquoi présenter comme possible une relation alternative entre lui et l’héroïne alors qu’il a littéralement volé la vie de cette dernière ? Bravo Moon Hee Jung, au lieu de développer l’une des prémisses les plus risquées et les plus pertinente de ces dernières années (oui, enfin des héros de mélo qui ont une bonne raison de se quitter), je me retrouve avec l’un des pires personnages de drama jamais écrit. Le reste est à l’avenant une fois qu’il met son plan en route. C’est un accomplissement, en soi. Seulement ce n’est pas ça que j’attendais, une histoire de vengeance débile orchestrée par un crétin qui refuse obstinément de grandir en lieu et place du drame psychologique annoncé. Pas merci.

King of Dramas – Le moqueur moqué

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Kaa : Ce n’est pas le tout de faire de l’ironie et du sarcasme, il s’agit de ne pas toi-même faire l’objet de la caricature dont tu te moques. King of Dramas a démarré comme une hilarante mise en abyme de l’industrie des dramas avec la guerre des chaînes, des audimats, des conflits entre producteur, scénariste et acteurs. A priori, la satire était rôdée. Mais dans un élan suicidaire et incompréhensible, la série pourtant bien installée dans sa routine réaliste est allée frappée aux portes de l’absurdité et là…c’est le drame. De là, la série revigorante s’est transformée en pétard mouillé : que de la gueule, aucune étincelle. Concours de circonstances ridicules, triangle amoureux forcé et pas crédible pour un sous, conflits qui tournent en rond, bref, elle filait un mauvais coton la pauvre. Elle est à peine rattrapée par Siwon et le duo explosif qu’ils forment avec Oh Ji Eun qui ont su garder leur aspect parodique et attachant jusqu’au bout – et heureusement, le casting général était très bon, acteurs principaux et secondaires réunis -. Et puis l’apothéose, avec l’extension et la finale plus-ridicule-tu-meurs. King of Dramas mon oeil, King de l’arnaque oui!

Flower Boy Next Door – L’homme-enfant de la porte d’à côté

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Kaa : Le projet Oh! Boy s’essouffle et arrive à saturation. Sur papier, la série marche très bien, les idées de base sont originales, les personnages suffisamment différents pour assurer des face-à-faces francs et intéressants. Les premiers épisodes ont été très satisfaisants en grande partie parce que la série a su construire immédiatement un univers particulier, à la fois simple et engageant. Cependant, la bonne surprise n’a pas duré et rapidement, le drama s’enfonce dans les clichés les moins renouvelables, une intrigue puérile et plan-plan qui ne décolle jamais, la faut au scénario qui ne va jamais jusqu’au bout de ses idées. Il se contente de les effleurer et pense s’en tirer comme ça. Flower Boy Next Door a indubitablement ses moments mignons et drôles, mais son ton déséquilibré ainsi que la superficialité et la puérilité de l’ensemble sont de véritables boulets desquels il ne parvient pas à se défaire. Par conséquent, je ne suis pas parvenue à m’investir dans l’intrigue ni à m’attacher aux personnages (sauf, peut être, à celui de Jin Rak. Mais c’est sans doute dû à la présence de Kim Ji Hoon, qui était la seule chose bien du début jusqu’à la fin). Yoon Si Yoon fait ce qu’il peut avec son rôle d’homme-enfant hyperactif mais c’est Park Shin Hye qui m’a le plus donnée envie de dormir tant elle manque d’énergie. 

Heartless City – Moins de coeur, plus de noir

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Kaa : C’est assez injuste de mettre Heartless City dans cette catégorie lorsqu’on sait à quel point j’ai aimé la série jusqu’à l’épisode 10. Mais Heartless City a laissé une plaie vive, encore béante et saignante dans mon coeur de fangirl et je lui en veux encore de m’avoir eue de cette manière-là. Il y a énormément de choses à saluer dans ce drama : la réalisation excellente et maîtrisée (son appartenance au genre noir est incontestable), l’ambiance glauque et tragique, les personnages qui sont dans une zone grise entre le bien et le mal, les conflits entre eux sont profonds, complexes et extrêmement engageant et le personnage principal, Shi Hyun, qui a été un de mes coups de coeur de l’année…pour ensuite aller s’échouer lamentablement dans la catégorie « good guy martyr ». Le problème d’Heartless City, c’est sa tendance à entrer dans la surenchère. À force de vouloir griser les personnages et nous surprendre, il finit par tous les rendre « gentils » et à nous lasser de ses (faux) coups de théâtre.

Et il faut aussi parler de la véritable épine de cette série : Soo Min. J’ai méprisé Soo Min avec une telle passion qu’il était impossible pour moi d’accepter sa romance avec Shi Hyun. Il n’y a rien de plus frustrant que de voir un drama foncer droit dans le mur à cause d’une seule personne. Soo Min n’était même pas le genre de personnage qui nous laissait indifférent, ou qu’on pouvait ignorer, parce qu’elle est devenu la pierre angulaire des relations entre les personnages. Beaucoup (trop) de choses passait par elle et…je ne comprends pas pourquoi. Pourquoi Shi Hyun a choisi elle, pourquoi la romance a dû prendre autant de place, pourquoi le drama ne sait pas écrire des histoires d’amour intéressantes. Ou peut être que je voulais voir dans ce drama plus que ce que j’aurais dû? Peut être que je me suis emballée trop tôt et que mes attentes sont devenues trop importantes, d’où la dureté de la chute après. Quoiqu’il en soit, je considère qu’Heartless City n’a pas tenu ses promesses jusqu’au bout. Ce n’est pas un mauvais drama, mais il n’était pas suffisamment crédible. Par contre, il faut que je vous dise quelque chose : Jung Kyung Ho est définitivement un acteur à surveiller de très, très près. Non seulement il était puissamment sexy dans son rôle de Shi Hyun mais sa prestation était un sans faute, du début jusqu’à la fin. Chapeau.

Who Are You? – Je ne sais pas, mais un bon drama en tout cas

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Est-ce que ça compte vraiment comme une déception alors que je n’attendais absolument rien de ce drama? Probablement pas, mais je ne voyais pas où je pouvais parler de Who Are You? à part ici. En fait, assez paradoxalement, c’est un drama qui m’a agréablement surprise durant la première partie étant donné que je m’attendais à de la sous-médiocrité. Mais de là à le placer dans un coup de coeur? Faut pas pousser non plus, surtout après sa chute après l’épisode 8. Des situations de pur « facepalm » et des trous scénaristiques, il y en a beaucoup, le scénariste n’ayant visiblement aucune intention de prêter attention ne serait-ce que trois secondes aux détails. La plus grosse épine que ce drama a dans le pied, à part le casting inégal (TaecYeon est plutôt adorable tant qu’il doit jouer les nounours énamourés mais pas crédible pour un sous en tant qu’adulte et policier), est la stupidité croissante du scénario.

Non seulement pour un drama surnaturel, Who Are You? ne prend jamais la peine d’instaurer ses règles internes (et qui dit sans règles dit anarchie et incohérence), mais pour un drama policier, tous les officiers présents font des erreurs stupides la plupart du temps (et malheureusement, la personne qui prend les décisions et agit de manière la plus débile – et je pèse mes mots – est celle qui nous sert d’héroïne. Donc si vous avez envie de l’étriper, c’est normal). La romance est sympathique, mais ne parvient jamais à décoller tout à fait, d’une part parce que les acteurs avaient une alchimie extrêmement limitée (donc on repassera pour le facteur « passion »), et d’autre part parce qu’avoir un second lead syndrome sur un fantôme, c’est pas la meilleure configuration. Who Are You? est un drama « de croisière » : le moins tu réfléchis à ce qu’il se passe, le plus tu prendras de plaisir à le regarder. Quoiqu’il en soit, que tu parviennes ou non à mettre ton cerveau en mode off, Who Are You? est un drama médiocre. Divertissant (pas toujours pour les bonnes raisons, cela dit), mais vite vu et, surtout, vite oublié. 

Reply 1994 – Dis-moi oui ou dis-moi non, mais réponds-moi bordel de zut!

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Kaa : Et je vous présente…mon schizo-drama de l’année. J’ai adoré les personnages – en particulier Na Jung, Oppa-ya, Haitai et Samcheonpo -, mais j’ai détesté l’exécution. Il n’y a sans doute pas plus désagréable qu’un drama qui s’amuse à nous faire tourner en bourrique. C’était supportable pour les premiers épisodes, inégaux mais globalement très plaisants avec pleins de moments tendres et à mourir de rire, mais la patience s’érode avec le temps et il est arrivé un moment où je n’en pouvais plus. Pouvais plus de l’étirement des épisodes jusqu’à l’heure et demie (allô, nous sommes sur tvN, là où les épisodes sont censés durer 45 minutes!). Pouvais plus de la manipulation lourdingue, parfaitement consciente et gratuite du scénario autour de cette fameuse question « Qui Est Le Mari? » dont, personnellement, je me fiche royalement. Non seulement ça m’agaçait au plus haut point mais, au lieu d’être intriguée par la série, j’ai développé une grande méfiance à son égard : je ne pouvais plus prendre simplement plaisir à la regarder parce que je me savais manipulée. Pouvais plus de cette tendance irritante de tourner autour du pot, de suggérer plutôt que d’exprimer clairement et de manière directe. J’apprécie que les scénaristes fassent preuve d’intelligence et décident de faire confiance en la nôtre, mais quand est-ce que la confiance se transforme en paresse narrative? Parfois, les choses dites de manière la plus honnête et la plus franche possibles sont les plus touchantes. Pouvais plus de la guerre entre les fans qui a finalement mis un terme au peu d’affection qu’il me restait pour la série (que chacun ait des ships, ok, la série a clairement compté là-dessus, mais il y a des limites à tout). Je n’ai jamais autant regretté de suivre un drama en cours de diffusion qu’avec Reply 1994.

La reconstitution des années 90 est extrêmement bien réussie, les personnages me semblent plus proches et plus attachants que dans la première saison, mais il y a quelque chose de beaucoup plus prétentieux dans celle-ci qui n’existait pas dans l’autre. Je suis extrêmement déçue que la question du mari vole la vedette à 95% du drama. Le 5% restant, le couple Samcheonpo/Yoo Jin, le duo Binggeure/Oppa-ya et la relation Haitai/Na Jung se le disputent. Au final, les relations – potentiellement – amicales finissent par se fondre dans le décor à tel point qu’on ne les voit même plus. Il ne me suffit pas de me dire que ces 7 là sont meilleurs amis pour la vie. J’ai besoin qu’on me le montre. Plus que de savoir qui est ce satané mari, c’est les relations entre tous les personnages, en tant que groupe, qui m’intéressaient le plus : qu’est-ce qui les fait traîner ensemble chaque jour, qu’est-ce qu’ils trouvent en chacun, qu’est-ce qui les fait vibrer dans la vie? Même les personnages « principaux » souffrent d’une certaine superficialité, Na Jung par exemple, n’est plus que définie par la question qui tue – et que je ne répéterai pas ici – plutôt que par ses passions, ses questionnements existentiels etc (et quid du basbetball?). Le couple final me plaît, mais la manière d’y arriver (via le charcutage du personnage de Chilbong, pas merci), absolument pas. Au final, Reply 1994 laisse un goût amer d’agacement dans la bouche alors qu’il avait tous les moyens pour devenir une excellente série sur le coming of age.

Jong Ok Jeong, Live in Love – Des Vêtements plutôt que le Roi !

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Mina : C’est un peu bizarre de le mettre dans la case déception, parce que je ne me suis même pas laissée la possibilité d’être déçue. J’ai arrêté dès que j’ai appris que la scénariste avait laissé la chaîne transformer son histoire en makjang en costumes d’époque, simplement parce que le début avait tellement bien évité de tomber dans le pathos et les hurlements de ce genre que ça m’aurait brisé le coeur de constater le changement par moi-même. Le drama avait réussi à développer quelque chose de tellement charmant, mais aussi délicat et fragile, que je sentais qu’il ne survivrait pas à une augmentation de la violence du scénario. En fait ironiquement Jang Ok Jeong n’aurait pas dû porter sur une histoire d’amour, mais sur la carrière de l’héroïne dans la conception de vêtements. C’était de loin l’aspect le plus original et le plus intéressant du drama. 

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D’abord, ceux que nous n’avons pas testé du tout mais qui ont bonne réputation : Scandal, The End of the World, Childless Comfort, Cruel Palace, Ten 2

I Hear Your Voice – Moi j’entends rien.

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Mina : Tous les ans il y a ce drama que tout le monde trouve génial, dont je reconnaît la qualité mais auquel je reste tristement imperméable. J’ai compris que ce n’était plus la peine d’insister quand j’ai vu les premières scènes touchantes entre les deux héros sans rien ressentir du tout. Le scénario de fond ne m’intéressait pas plus que ça, l’élément paranormal est bien exploité mais bizarrement je m’en suis vite lassée, et surtout il y avait ce problème de l’OTP. Dans un drama aussi centré autour de sa romance, j’ai absolument besoin de sentir de l’attente, des espérances de ce côté là, et quand c’est absent il n’y a pas grand chose à faire. Juste partir sans regarder en arrière après cette réplique cheesy « je suis désolée, ce n’est pas toi, c’est moi… ». 

Nine – Peut-être une autre fois, dans une autre dimension temporelle…

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Mina : Celui-là je l’aurais volontiers regardé, si seulement le casting n’était pas aussi mauvais. Le scénario m’intéressait beaucoup malgré le mélange des genres un peu hasardeux, parce que pour une fois j’avais l’impression d’avoir affaire à un scénariste qui avait son histoire à raconter et pas une série de clichés à faire mariner. Mais je crois que le meilleur des scripts ne m’aurait pas convaincue à subir pendant des heures le non-jeu de Lee Jin Wook et le surjeu de Jo Yoon Hee. Ça peut marcher pour un duo comique, mais pas pour un drame romantico-fantastique de cette envergure. 

Jeon Woo Chi – Rendez-moi mon super-héros taoïste, je vous rends votre clown

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Kaa : Pourquoi ont-ils choisi le versant comédie fantaisiste aux effets spéciaux en carton-pâte au lieu d’une ambiance bien épique auquel un héros tel que Jeon Woo Chi aurait pu/dû avoir droit? Je ne le répéterai jamais assez : mélanger les genres demande aux scénaristes une dextérité toute particulière. Si tu ne sais pas faire, ne fais pas, parce que quand c’est mal fait, ça ne pardonne pas (ou rarement). Jeon Woo Chi n’échappe pas à la règle. Il a des bons acteurs (Cha Tae Hyun sauve la mise) et de bonnes idées directrices mais elles ne sont pas exploitées de manière intéressante et au final on n’a jamais l’impression que les choses avancent vraiment. C’est loin d’être la daube de l’année et il a de quoi ravir les fans de Cha Tae Hyun, seulement, moi je voulais une histoire de super-héros épique. Mauvaise pioche.

Master’s Sun – Un, deux, trois…Soleil ZzzzZzz!

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Kaa : Après Big, Master’s Sun ne pouvait qu’être regardable – le contraire aurait été plus qu’alarmant-. Le couple principal a beaucoup d’alchimie et forme un duo mille fois plus pétillant que celui de Lee Min Jung/Gong Yoo, mais engoncés l’un comme l’autre dans leurs stéréotypes made in Hong Sisters’ Land, ils n’ont pas eu la place nécessaire pour devenir des personnages intéressants, entre le héros plus froid-chaebol-en-manque-d’amour-tu-meurs et l’héroïne qui a confondu le « mignon » avec le « niais ». Les histoires de fantôme étaient juste un prétexte aux scénaristes pour nous servir un réchauffé de leurs comédies romantiques. Ça marchait avant, plus maintenant car qui dit réchauffé dit aussi manque d’inspiration. Soit les scénaristes ont un mal fou à renouveler leurs formules, soit c’est que c’est devenu tout simplement plus mon truc. Ou alors les deux.

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Goddess of Fire, Jung Yi : Je ne comprend pas comment c’est possible de regarder ce drama en entier. J’avais trouvé le pilote atrocement mauvais (scénario ridicule, acteurs mal dirigés, aucun eye-candy côté costumes et décors…), et apparemment, la suite est pire ! Total gâchis d’un bon casting et d’un scénario au potentiel certain.

Level 7 Civil Servant : Je pense que celui-là mérite sa place dans le Hall of Shame, parce que quand même se rater à ce point avec ce type de scénario…il fallait le faire. Vraiment tout ce qu’on lui demandait c’était d’assumer son côté parodique et y aller à fond dans l’exagération, mais non. On a eu l’impression d’être pris pour de gros gamins prêts à gober toutes les idioties débitées par les personnages, et satisfaits par un humour slapstick qui ne dépasse pas le stade de la tarte à la crème. Dans le genre infiltration je préfère largement des shows honnêtes comme My Country Calls, qui ne payait pas de mine mais qui avait bien compris que le plus important était de travailler ses personnages et de doper le slapstick aux amphétamines pour nous entraîner dans son délire. Pour Level 7 Civil Servant, la mission a échoué. 

When a Man Loves : Blah blah blah confusion des sentiments, blah blah blah intrigue amoureuse de soap blah blah blah psychologie de comptoir. Je commence à me familiariser avec le style de Kim In Young et je pense que si elle écrit de bonnes comédies romantiques, ses mélos sentent mauvais le décongelé-réchauffé et occasionnellement la prétention gonflée à bloc. Ses personnages sont basés sur une écriture faible et semblent vivre dans une dimension extraterrestre tant leurs décisions, réactions et préoccupations sont surréalistes par rapport aux nôtres, nous pauvres humains mortels. Aucun acteur ne peut sauver ce type de script crétin qui s’est cru intelligent, et Uhm Tae Woong en a fait les frais pour Equator Man. Alors vous imaginez ceux-là ?

Nail Shop Paris : Attention, sous ces airs de romcom légère et innocente, ce drama nuit gravement à la santé de vos neurones. Vous êtes prévenus : si vous regardez cette série, c’est à vos risques et périls.

Heirs : Heirs ? Non, jamais entendu parler, ce drama n’existe pas dans mon univers. [ Kaa : Félicitations Kim Eun Sook, tu es définitivement sur ma liste noire. Et Park Shin Hye, tu t’en approches aussi dangereusement.] 

IRIS II : Je ne sais pas si on peut dire que la licence a épuisé son sujet et « bat un cheval mort » comme disent les Anglais, parce que je ne suis même pas certaine qu’il y ait un vrai sujet, à l’origine. Tout ce que je vois c’est une série Z déguisée en costar-cravate qui veut désespérément être prise au sérieux sans pour autant dépenser une once d’effort à l’écriture de son scénario. Ok, vous avez prouvé que vous aussi vous pouvez faire exploser des trucs et avoir l’air « cool », maintenant ce serait bien de creuser un peu plus profond que ça. Ou plutôt non, n’écoutez pas mon conseil et renoncez tout simplement à sortir une seule série d’espionnage de plus qui porte un nom mythologique. Pitié. 

Ad Genius Lee Tae Baek : En abordant un drama sur des publicitaires, des gens ayant pour objectif ultime de pouvoir vendre n’importe quoi à n’importe qui via les médias, je pense qu’on est en droit d’attendre un minimum d’impertinence et d’originalité. Le problème c’est que les créateurs de cette…chose se paient notre tête et surtout ont décidé de faire le moins d’efforts possible tout en essayant quand même de nous convaincre qu’ils sont « in ». Le résultat est aussi efficace que la vieille arnaque d’un colporteur qui essaie d’entrer chez vous et de vous vendre sa camelote en feignant l’installation soit-disant obligatoire d’une nouvelle connexion. On ferme la porte à double tour et on attend qu’il se lasse.

Queen of the Office : QOF me rappelle l’existence d’un genre de dramas que je ne porte pas dans mon coeur : le retour de la vengeance de l’ajumma. En théorie je n’ai rien contre les dramas avec des femmes d’âge mur, qu’elles soient carriéristes, au foyer ou tout ce que vous voulez, mais en pratique ce n’est pas mon truc. Peut-être que ça viendra plus tard. En tout cas QOF en est un exemplaire particulièrement répulsif qui me donne envie d’aller me réfugier sous ma couette en frissonnant d’effroi. Et je voudrait pouvoir effacer de ma mémoire à jamais le « héros », son sourire de psychopathe, ses répliques visqueuses et sa moumoute immonde. Oh Ji Hwan est mort en tant qu’acteur pour moi à cause de ce drama. 

Unemployed Romance : Pardon de la brutalité, mais le drama est comme sa promo, c’est-à-dire cheap. Je maintiens qu’il avait un potentiel « mignon » (et il y a eu des moments mignons, pour être honnête). Malheureusement, celui-ci a été mal ou inexploité. Les gags ne sont pas subtils – même si certains marchent -, l’OTP ne manque a priori pas de charme mais leur histoire d’amour est difficile à soutenir (entre lui qui est mou du genou et elle qui ne sait pas ce qu’elle veut), les personnages secondaires n’ont aucune espèce de profondeur – en 10 épisodes, je ne m’attendais pas à un truc ultra-développé, mais un minimum, quand même –. S’ajoute à l’écriture ininspirée, une réalisation médiocre et une direction d’acteurs assez consternante. Nam Goong Min, pourquoi?

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Aux oubliettes de Mina :

Gu Family Book : Et cuicui les petits oiseaux (ou cri cri les petites lucioles ?). 

Marry Him If You Dare/Mi Rae’s Choice : J’ai vu le pilote que j’ai trouvé médiocre mais passable, lu de bons échos de la suite, et arrêté de suivre de loin les critiques. Plusieurs semaines plus tard j’ai lu par curiosité des réactions, et j’ai été impressionnée par la furie ambiante. J’ai rarement vu autant de rage et de rancune dirigée contre un drama (peut-être la toute fin de Big ? Mais là c’était impressionnant parce que ça ne faisait que s’amplifier d’épisode en épisode). Apparemment dans ce drama Mi Rae ne fait pas de choix, n’ose pas grand chose et ne marie personne. Et ce n’était ni drôle ni vraiment romantique. De loin ça a l’air déprimant comme truc. 

Good Doctor : Et un autre drama médical insipide pour la route. 

The Sword and The Flower : Quelle histoire voulait raconter ce drama ? Que pensaient ses personnages ? Je n’en ai pas la moindre idée. Sword and Flower est pour moi l’exemple parfait du style qui écrase la substance, d’une réalisation cryptique et alambiquée juste pour être cryptique et alambiquée. Il se trouve que j’ai regardé le pilote un soir où mon frère était chez moi, il l’a regardé aussi par curiosité, et son seul commentaire était quelque chose comme « ouah, c’est chiant ton truc. » Je trouve que c’est un excellent résumé. 

Yawang : Du makjang sans âme. Daemul au moins était fun, celui-là est morbide. A ranger avec Thorn Birds dans la case réservée aux mélos hivernaux glaçants qui accumulent l’horreur dans le but unique de pousser les personnages à être les bourreaux les uns des autres. Brrr.

Cyrano Dating Agency Encore plus anecdotique et pré-formaté que Flower Boy Neighbor. Je n’ai pas pu prendre au sérieux l’entreprise du héros. Pour la romance, le fait que je trouve cet acteur tout sauf séduisant n’a pas aidé, surtout quand on compare avec le film qui avait Daniel Choi et Uhm Tae Wong. 

Mandate of Heaven : Rien de tel qu’un sageuk pour « révéler » un acteur ou l’enfoncer, et quel désastre dès les premières minutes pour Lee Dong Wook qui regarde bêtement dans le vide avec son air de poisson rouge sorti de son petit bocal et jeté soudainement dans la mer. Retour à la case départ, on dirait une idole ou un mannequin hébété qui se demande ce qu’il fait là à tourner des scènes dont il échoue à comprendre le mécanisme. Le drama aurait pu être au moins passable grâce à sa jolie réalisation et un script pas trop mauvais (à condition de ne pas être regardant sur la qualité des dialogues, entre autres) mais quand on a une histoire de course-poursuite entre des comploteurs et un père désespéré de sauver son unique fille malade, on a intérêt à ce que papounet soit au moins crédible dans son rôle. Et c’est raté. 

Aux oubliettes de Kaa :

The Virus : Le postulat de base est intéressant (et d’actualité, en plus), ce qu’on en fait, beaucoup moins. Ce n’est pas mauvais à proprement parler, c’est juste…passable. L’écriture du scénario est faible, mais ce qui pêche, surtout, c’est la caractérisation des personnages qui manque cruellement de dynamisme et de profondeur (sans parler même d’originalité). Le meilleur point est sans doute la réalisation, le casting étant inconfortable la plupart du temps. Eom Ki Joon essaie de compenser la mollesse de ses collègues au risque de tomber quelque fois dans l’OTT, mais seul parmi une bande de miscastés, il ne peut pas faire grand chose.  Au final, on passe, et on oublie.

Gu Am Heo Jun : Pas mal, mais le format ne lui a pas rendu service du tout. Les acteurs sont bons (mais pourquoi Park Hee Jin n’est pas l’héroïne, d’abord? *boude*) et la cinématographie est assez fantastique, mais c’est au final un peu trop banal : l’écriture pourrait avoir un peu plus d’énergie afin de nous investir dans les personnages et les dynamiques mises en scène. Au final, en tant que daily, ça se défend. Mais pour un sageuk, c’est à côté de la plaque.

Cheer Up Mr Kim! : Et encore un daily qui s’est fait avoir par les sirènes du makjang. Regardez les 25 premiers épisodes pour les échanges entre Mr Kim et sa famille patchwork, ça vaut vraiment la peine, mais épargnez-vous le reste et les triangles amoureux pénibles, conseils d’amie.

You’re the Best Lee Soo Shin : Titre fort ironique lorsque la série est tout sauf la meilleure. C’est mignon, mais pas suffisamment pour éveiller ma curiosité ou mon intérêt à long terme.

Basketball : Le seul point fort de ce drama, c’est sa superbe cinématographie. Le reste oscille entre le passable et le médiocre sans équivoque. Le drama s’est tiré une balle dans le pied lorsqu’il a pris le parti du manichéisme. Tant qu’à faire, il s’en est tiré une deuxième lorsqu’il a décidé de nous servir une romance disney à deux balles. Il s’est achevé avec une fin minable. Il vaut mieux en rire, je crois.

Golden Rainbow : May Queen était du Makjang 101, Golden Rainbow n’est jamais qu’un May Queen 2 en seulement un peu plus long (horreur!). On retrouve exactement ce côté manufacturé, prévisible jusqu’à l’os et sans sincérité de la part du scénariste. Ça a trouvé son public, tout comme son prédécesseur, mais moi, ça me rebute complètement tout ce pathos envoyé à la figure sans qu’on me donne la possibilité de m’émouvoir du sort des personnages. Et cette impossibilité est non seulement due à l’écriture, mais aussi à la réalisation qui en rajoute tellement qu’elle finit par rendre la scène en question grotesque. 

Suspicious Housekeeper : Pour être honnête, il faut préciser que celui-ci est bien moins mauvais que la plupart des dramas de cette catégorie. Il atterrit ici tout simplement parce qu’il n’a pas su garder suffisamment mon attention. Le scénario est original et contient son lot de mystère mais c’est du côté de l’exécution et de la réalisation que ça a véritablement coincé. Par ailleurs, je ne me suis attachée à aucun des personnages, enfants compris.

Et le reste?

Les Family/Daily Dramas

Ugly Alert – Cutie Alert

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Kaa : Argh Im Joo Hwan, tout ce que tu ne me feras pas faire pour toi! Je n’ai pas encore terminé la série (donc prenez cette review avec un grain de sel), mais arrivée à la moitié, je peux dire en toute honnêteté que je ne regrette pas du tout d’avoir donné une seconde chance à ce daily pas tout à fait comme les autres. Le premier épisode sentait très mauvais le makjang et je me suis donc empressée de le jeter vite fait bien fait à la corbeille. Mais c’était sous-estimer l’appel d’Im Joo Hwan et de Kang So Ra, et alors que je m’ennuyais, j’ai lancé à tout hasard l’épisode 2, puis le 3, puis le 4…Ugly Alert n’est pas le drama de l’année et il a beaucoup de faiblesses, en particulier en ce qui a trait à l’écriture, qui manque énormément de finesse. Je ne peux pas non plus dire que je suis intéressée par toutes les sous-intrigues et les toutes les relations entre les personnages, mais malgré ça, il a quelque chose qui le rend très addictif.

D’abord, si ses bases sont assez makjangesques, j’ai été surprise de constater que le développement l’est nettement moins, voire pas du tout. Les personnages sont humains, tour à tour courageux, lâches, nobles, ingrats ou généreux et pour un daily, en apprécier la moitié, c’est déjà un très grand pas. J’avoue que j’aurais pu me passer de quelques passages niais et de la sentimentalité souvent un peu trop guimauve. Mais à côté de ça, il y a aussi suffisamment de sincérité pour nous réchauffer le coeur, et c’est grâce à cette chaleur que ce drama est non seulement regardable, mais aussi agréable la plupart du temps. Et puis, la paire Im Joo Hwan/Kang Sora, c’est que du bonheur. Si les 133 épisodes de 40 minutes vous font peur, je pense qu’il pourrait être tout à fait envisageable de ne regarder que certains bouts pour suivre l’évolution de la romance principale, parce que, honnêtement, cette dernière est trop adorable pour s’en priver.

7 réflexions sur “Bilan Kdramas 2013 – La Soupe à la Grimace

  1. AW je suis désolée, mon commentaire a été posté en incomplet T.T Si vous pouvez supprimer le premier, voici la version entière: (encore pardon, j’ai inclus un mauvais signe dedans je pense et cela a coupé une partie… la partie sur IHYV en plus T.T)

    Bilan bilan bilan ! Wiiii \O/ *danse du bilan*
    Bon je suis assez d’accord avec vous que 2013 a été une mauvaise année et il y a eu trop de déceptions. Je croise les dogits pour 2014 ! Néanmoins il y a quand même des dramas sur lesquels je ne suis pas d’accord avec vous, voire carrément à l’opposé de vous. Je reprends dans l’ordre~ (non parce que je n’ai pas eu ASSEZ de bilans, vous pensez bien o.o)

    Enfin sur Incarnation of Money, Queen’s Classroom, je n’ai pas grand chose à ajoouter -encore que sur Incarnation of Money je n’ai pas trouvé Park Sang Min trop sobre, c’est au contraire une de mes perfs favorites du drama-, pareil sur Monstar. Bon je trouve quant à moi que la résolution est tout sauf satisfaisante -je n’ai rien contre les fins ouvertes mais pour le coup la fin est un exemple de fin ouverte râtée à mes yeux…- et qu’il y a eu perte de vitesse mais ce n’est pas grave, même dans la partie que j’ai moins aimé, il y a des moments qui brillaient, donc c’est bon. J’ai beaucoup aimé Two weeks et oui, mon Dieu, pauvre petit Tae San, il a vraiment la poisse comme tu dis Mina ^^’ Bon j’ai trouvé que Kim So Yeon était mauvaise dans ce drama mais cela vient en grande partie du personnage donc…je lui pardonne -ce qui lui tenait à cœur, j’en suis certaine-.

    Votre bilan me fait réaliser que j’avais oublié que Alice in Cheondamdong était un drama s’étant fini en 2013 dis-donc !!! Mais j’avais beaucoup aimé tiens. J’avais eu un peur du virage dans le ton de la série mais en fait je l’ai très bien vécu et c’était une série très réussie ^^ Après j’ai adoré That Winter the Wind Blows mais contrairement à toi Mina, c’est Soo que j’ai trouvé le plus intéressant, d’autant que l’héroïne m’a semblé un peu…je sais pas, je dirais pas tout à fait inconsistante mais écrite de façon moins « précise » ? Quelque chose m’a dérangée. Par contre j’ai aimé la fin moi pour le coup donc non, pas « tous » d’accord :p Enfin le dernier épisode avait sa part de problème mais la dernière scène m’a tout à fait contentée, pas de souci. Je suis très d’accord avec ton « C’est l’un de ces rares mélos où je pouvais comprendre pourquoi les personnages se faisaient autant de mal à eux-mêmes et aux autres, et où je pouvais ressentir de l’empathie pour eux. » en revanche et c’est une des raisons principales pour lesquelles j’ai autant accroché à ce drama !

    All about my romance et Secret sont des dramas que j’ai tous deux beaucoup aimés -pour des raisons très très différentes, certes- et je n’ai pas vu Empire of Gold mais cela a l’air … intéressant mais à la fois cela me fait peur, surtout le paragraphe sur les acteurs parce que je n’aime pas vraiment Lee Yo Won alors si c’est ce qu’il y a de mieux o.o

    Je ne reviens pas sur Shark, et I miss you pff… en soi l’existence d’Harry ne me dérangeait absolument pas au début, j’aimais bien ce perso ! Mais après cela il pète un cable et devient écrit n’importe comment. Et au final ce que je ne pardonne absolument au drama c’est d’avoir retiré la « vedette » au traumatisme de l’héroïne. T alors là je n’irais pas juste tout mettre sur le dos d’Harry parce que Jung Woo était tout aussi envahissant avant qu’il ne prenne la connerie à la scénariste et qu’elle commence à écrire n’importe quoi. Bon voilà, je n’ai pas aimé. Et j’ai été peut-être un petit moins déçue par King of Dramas mais déàue tout de même malgré tout. Heureusement que Siwon ♥

    Pour ma part j’ai aimé Cyrano Dating Agency en tant que petite rom-com innofensive mais FBDN m’a semblé nettement plus lourd. Et pour ce que Yoon Si Yoon avait d’homme enfant hyperactif, c’était quand même mon perso favori parce qu’au moins il faisait quelque chose. A ce stade ce n’était même plus une question de faire mal ou bien mais juste de FAIRE QUELQUE CHOSE. Les personnages de Kim Ji Hoon et Park Shin Hye -surtout PSH vu que l’interprétation était molle aussi- ont bien testé ma patience, surtout sur la fin. Heartless City ………………………… T.T Je n’irais pas jusqu’à dire que le drama s’est cassé la gueule uniquement à cause d’elle parce qu’honnêtement il avait plein de défauts autour d’elle mais c’est vrai que si elle n’avait pas été là, j’aurais été moins exaspérée par les autres défauts. Un peu. HeJe ne reviens pas sur Who are you ? Ou Reply94. Ah mais j’aurais rajouté les parents de Na Jung dans les 5% quand même^^ et moi j’ai vraiment aimé Chil Bong mais bon~ Quant à Jang Ok Jung bah pour le coup je ne l’ai pas encore fini donc je n’ai pas d’avis supra défini mais oui, j’ai lu pas mal de gens déçus par le tournant. Par contre j’ai adoré la romance pour le coup, je la trouvais intense. Faudrait que je finisse ce drama !

    IHYV …. bon je crois que mon amour pour ce drama n’est plus trop à exprimer mais…je l’aime. Cela dit bon, clairement, si tu n’a pas accroché aux deux personnages principaux Mina, ce n’est pas la peine. Le drama a un scénario qui m’a intéressée mais il parle plus au cœur qu’à la tête donc si ton cœur est imperméable, faut pas compter sur la tête. Contrairement à Nine pour le coup qui a plus parlé à ma tête qu’à mon cœur. Mais elle manque de compagnons de conversation alors elle a apprécié, même si elle était un peu rouillée. Je ne peux que te donner raison sur le casting -même si Jo Yoon Hee est l’actrice qui m’a le moins dérangée- mais l’écriture a vraiment rattrapé le reste à mes yeux et j’ai une certaine tolérance au non-jeu de LJW du fait que je l’aime. Après j’ai aussi vraiment bien aimé Jeon Woo Chi mais c’était loin d’être un excellent drama .. sauf que je vais partie de ces fans de Cha Tae Hyun donc~ yay \O/Pour Master’s Sun je ne suis pas vraiment d’accord avec l’idée que tout est du réchauffé ou que l’héroïne est niaise mais bon, ce drama ne me passionne plus, mon enthousiasme est retombé très rapidement donc je ne vais pas sortir bec et ongles pour le défendre.

    Je n’ai effectivement pas vu Jung Yi en entier, ni Level 7 Civil Servant en entier. En revanche WAML si et j’ai bien aimé en fait o.o Mais ce n’est pas moi qui vais aller soutenir que c’était un bon drama. Mais il y avait Kim Sung Oh. Je can’t deny le Kim Sung Oh ! Et au début en plus, j’aimais vraiment bien et je ne trouvais pas le scénario débile. Après tout s’est cassé la gueule et … Kim Sung Oh \O/ Bref. Nail Shop Paris hi hi hi … J’aime ce drama dans un sens : il m’a permis de pas mal me défouler en écrivant à quel point je ne l’aime pas. Mais il était douloureux à regarder et je ne le souhaite à personne. Heirs avait le Woobie et des secondaires que j’ai aimés donc je ne l’ai pas détesté mais c’était loin d(être un bon drama, Park Shin Hye et Lee Min Ho étaient tous les deux ennuyeux dans un OTP fade et Kim Eun Sook décline de plus en plus dans mon estime également. Arf. Mais Woobie quand même.

    Après … j’ai tenu un épisode pour IRIS 2, deux pour Ad Genius LTB, un demi pour QoF, deux pour Unemployed Romance … et venant de moi, c’est rare donc… voilà voilà.

    Quant aux oubliettes bon j’ai aimé Gu Family Book mais ce n’était pas un drama marquant, je fais partie des gens qui ont la rage contre MiRae -foutu drama. Il mérite d’être aux oubliettes et je l’y jetterais aussi si la déception n’était pas encore aussi cuisante-, Good Doctor va probablement passer à la trappe de mon côté, je passe ma vie à oublier l’existence de Yawang à tel point que je suis sûre qu’il m’est arrivé d’oublier son existence PENDANT que je le regardais…et Mandate of Heaven je n’ai pas fini l’épisode 1 . après j’ai aimé Blade and Flower mais le résumé de ton frère reste assez représentatif oui. Et effectivement, le style écrase la substance. Mais je ne sais pas pourquoi, je me suis retrouvée fascinée par ce drama. Jungshin et No Min Woo -même s’il était mauvais- ont aidé. Et donc j’ai aimé Cyrano Dating Agenc ~ mais que ce soit le film ou le drama, les leads de cette histoire ne me plaisent pas des masses. Car je n’avais aimé ni Daniel Choi ni Uhm Tae Wong dans le film.

    Dans les oubliettes de Kaa, il n’y a que Lee Soon Sin et Basketball que j’ai tentés et j’approuve les oubliettes pour eux mais pour les autres je n’ai pas d’avis. En revanche j’ai envie de voir Ugly Alert maintenant et ça fait chier. Foutu Kaa.

    BREF

    Merci pour ce bilan les filles ! Je suis désolée pour le commentaire qui est à peine moins long que votre article -bon non, j’exagère, il est bien moins long^^-. J4espère que 2014 sera une meilleure année pour nous tous !!!! ♥

  2. Merci pour le bilan. Mais je suis bien moins sévère que vous. Je n’ai pas eu le temps de rgarder beaucoup de dramas et quand je l’ai fait, c’était avec le cerveau débranché (ok, pas une super bonne nouvelle j’avoue).
    Monstar : ma préférence de l’année ! Vous avez bien expliqué le pourquoi du comment, mieux que je ne le ferai dc autant ne pas plus développé.
    MiRae’s Choice : J’ai bien aimé, l’alchimie entre les personnages étaient bonnes, et j’ai beaucoup aimé la fin ouverte quoique frustrante du drama. Et heureusement que MiRae ne choisit personne quelque part, et qu’elle mène une vie différente. L’intervention de l’Ajhumma change les caractères et la vie des personnages et si rien avait changé, j’aurai hurlé ! Bref, bon truc pour décompresser quand on en peut plus de son mémoire.
    The Heirs : Ah! The Heirs ! Comment expliquer ce que j’ai vécu. .. un enrobage de clichés dans la réalisation/narration/couple principal (et pourtant, je n’ai absolument aucun dons pour apprécier une réalisation). Pourtant, ça s’apprécie pour 3 choses : Lee Min Ho (ok, je suis très faible face à lui, car j’ai eu quand même envie de mettre des claques au manque d’expression de Kim Tan), le personnage de Lee Bo Na (elle était pas la grosse pouffiasse de fille riche sans coeur à l’inverse de tous les membres féminins de cette foutue école) et Kim Woo Bin !
    Kim Woo Bin, mon instant de grâce, ma lueur d’espoir et de mauvais garçon ultra-BG. J’attendais ses apparitions comme ce n’est pas permis. Au point que je voulais que l’autre molasse d’Eun Sang finisse avec (oui, je l’ai préféré à Lee Min Ho, c’est dire). Son côté petit con au grand coeur dès que ça touche l’autre pudding, elle le mérite pas !
    Par contre, Park Shin Hye, ça serait sympa d’être un peu énergique des fois. L’envie de lui mettre des grandes claques pour la réveiller m’a souvent traversé l’esprit. Elle regardait Kim Tan sans sentiments alors que tu l’aimes au point de foutre en l’air ta vie ! Et c’est lee Min Ho en face ! Deja que ce côté gelee mort m’a fait arrêter Flower Boys Next Door. Et dans le cliche de la rivale jalouse, je vous pris d’applaudir Rachel Yoo pour avoir toujours agi comme je l’attendais… C’est moche…
    En fait, en écrivant ce commentaire, il est vraiment bourré de défauts ce truc (j’ai même pas abordé les familles, c’est dire). Mais je suis faible face à Lee Min Ho et Kim Woo Bin, j’avoue.

    Merci en tout cas pour vous articles, j’adore les lires meme quand je suis blindée de boulot ^^

  3. TRÈS mauvaise année en effet… J’ai terminé 2 (!!!!!) dramas sur 8 !!!: King of drama , l’épilogue était particulièrement nul par contre; et Nine, que j’ai trouvé très bien. J’ai une petite faiblesse pour Lee Jin Wook.
    Le plus gros foutage de g… (excusez l’expression) : I summon you gold! 50 épisodes de makjang qui vous vend 1 OTP sur les 3/4, pour TOUT retourner 10 épisodes avant la fin avec les raisons les plus ridicules qui soient, et sans prévenir, et qui flush littéralement l’héroïne aux oubliettes….

  4. Ah oui! J’oubliais de vous remercier de votre EXCELLENT travail!!!!!!!
    Merci pour les récap/commentaires sur les dramas toujours excellentes et pertinentes ET sur les animes!! Je découvre des perles grâce à vous!
    BONNE ANNÉE 2014!!!!!!

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