La vague Taïwanaise

Après le Japon qui adapte à l’envie ses propres mangas, Taïwan est connu pour être le pays le plus avide de ces licences qui peuvent se révéler de véritables poules aux œufs d’or. Récemment une seconde tendance a été observée : le casting d’acteurs Sud-Coréens pour incarner les rôles principaux de ces dramas est en plein développement (on peut vraiment parler de multi-culturalisme).  Après Extravagant Challenge avec Choi Siwon et Dong Hae et Hayate the Combat Butler avec Park Shin Hye, c’est au tour de Zettai Kareshi (Absolute Boyfriend de Yuu Watase) d’obtenir une adaptation Japonaise, avec Gu Hye Sun dans le rôle de l’héroïne Riiko qui récupère un robot plus vrai que nature en guise de petit ami. Je pense que les producteurs Taïwanais essaient de viser un public asiatique le plus large possible en profitant de la popularité des dramas dans lesquels ont joué ces deux actrices (respectivement : You’re Beautiful et Boys Before Flowers) et pour les SuJus, de leur propre Fanbase.

Si Hayate a déjà une date de diffusion (le 19 juin) les deux autres séries sont en cours de tournage, et ne sortiront que plus tard dans l’année voire même au cours des premiers mois de 2012. Même si aucun synopsis plus précis n’est sorti pour l’instant, je peux rappeler le scénario des mangas originaux que je connais mieux et spéculer sur le potentiel de ces trois dramas.

Hayate The Combat Butler 

Hayate ze quoi ?

Hayate (George Hu) est un jeune homme malchanceux qui doit faire face au comportement irresponsable de ses parents. Ils finissent par s’enfuir, lui laissant sur le dos une énorme dette contractée auprès des Yakuzas. Hayate considère un instant de passer du côté obscur, mais finit par sauver la jeune héritière richissime du kidnapping auquel il projetai de participer. Nagi Sanzen’in (Park Shin Hye) prend sa déclaration « je vais te kidnapper » pour une déclaration d’amour, et tombe amoureuse de lui. Elle l’engage comme majordome/garde du corps (= »Combat Butler »), un job qui ne sera pas de tout repos.

Pour quel public ?

Hayate the Combat Butler a connu un joli succès dans son pays d’origine, compte déjà 27 volumes, plus d’une centaine de personnages, une adaptation animée et même un film (animé) en préparation. Un détail intéressant du manga qu’il faut savoir avant de s’intéresser au drama est le succès de Hayate auprès des femmes qui l’entourent (shonen oblige). Les deux autres personnages principaux du manga sont deux jeunes femmes belles et fortes (tandis que Nagi est plutôt immature et renfermée sur elle-même) : il s’agit de Hinagiku Katsura et surtout d’Athena Tennousu, l’ex d’Hayate. Mais d’après les vêtements de Tia Li, je pense qu’ils ont éclipsé les concurrente de Nagi pour ne retenir que sa propre camériste, Maria. Le reste du casting du drama est surtout composé de jeune acteurs Taïwanais qui joueront probablement d’autres combat butlers. J’ai l’impression qu’ils veulent viser un public féminin en s’orientant plus vers quelque chose du genre de Mei-chan’s Butler que vers du shonen de combat (et lorsque l’on connaît les limites budgétaires des dramas Taïwanais on peut comprendre ce choix moins onéreux). Le problème que j’ai avec ce genre d’adaptation, c’est la difficulté évidente de transposer les extravagances des œuvres originales à l’écran. Ce qui fonctionne version papier ne fonctionne pas forcément en live. Néanmoins les premières images montrent un réel désir d’opter pour une approche fidèle et décalée (ces costumes sont très caricaturaux), et si c’est bien fait un tient une petite bombe.

Skip Beat ! (Extravagant Challenge)

Le second candidat et le plus attendu des trois est Extravagant Challenge, annoncé il y a des lustres pour se voir enfin relancé cette année après avoir perdu plusieurs fois ses leads. Dès que Siwon et Donghae ont été annoncés dans les rôles de Ren et de Shô, le buzz s’est recrée. Ariel Lin a été remplacée par Ivy Chen (Black and White) dans le rôle de la pétillante Kyoko.

Fallait pas l’ouvrir, cette fichue boîte !

Kyoko (Ivy Chen) est une fille de la campagne élevée par la mère de son amour d’enfance, Shô (Dong Hae), qu’elle vénère en croyant dur comme fer qu’il l’épousera lorsqu’elle sera grande. Lorsque Shô décide de monter à Tokyo pour se lancer (avec succès) dans une carrière de rock Star, elle le suit sans hésiter et s’occupe de lui avec une tendre dévotion. mais un jour elle le surprend en train de flirter ouvertement avec sa manager. Il parle de Kyoko dans des termes révoltants, et cette dernière réalise qu’il ne la considère que comme une vulgaire boniche et qu’il l’a utilisée pendant tout ce temps. Elle perds confiance en l’amour et devient très cynique, libérant les « démons » de son for intérieur (ces petites créatures font office de prétexte à de nombreuses scène hilarantes, et elles sortent de cette fameuse boîte, dans laquelle Kyoko enferme symboliquement ses sentiments amoureux). Sa première grande décision est prendre sa revanche sur Shô en devenant plus populaire que lui. Pour ce faire elle intègre la maison de management la plus connue du pays, mais par une voie originale : recalée à l’examen d’entrée, le président crée pour elle la section « Love Me », une section qui regroupe des jeunes actrices talentueuses plus ou moins traumatisées qui doivent réapprendre à aimer pour progresser (via un système de bonus/malus). Kyoko ne tarde pas à faire la connaissance de Ren Tsuruga, une étoile montante et le neveu du président. Elle lui donne la réplique plusieurs fois et s’installe entre les deux jeunes gens une confiance mutuelle, qui ne tarde pas à se heurter à leurs traumatismes respectifs, Ren étant sans aucun doute le passé le plus sombre.

Un projet audacieux

Des trois projets c’est celui-là qui m’intéresse le plus, pour son originalité. Adapter ce manga est un véritable « challenge » en soi : ce n’est pas la première fois que nous pourrons observer le show-business de l’intérieur, mais contrairement aux dramas déjà réalisés sur le thème (On Air, Worlds Within) l’objectif n’est pas de dévoiler l’envers du décors mais plutôt d’en mettre plein la vue. Le titre est parfait de ce point de vue, le manga lui-même pouvant tout à fait être qualifié d’ « extravagant » (les monologues de Kyoko en particulier sont assez ahurissant, le personnage étant un curieux mélange de naïveté crasse et de pur cynisme). Ensuite il y a le personnage de Ren Tsuruga, héros que sa créatrice a su rendre immédiatement culte par sa classe et son charisme incomparables. C’est la quintessence du bishonen, mais le personnage est tellement particulier que le ranger dans cette catégorie paraît bien restrictif. Après 170 chapitres, je ne suis pas encore capable de bien cerner son caractère, et je connais à peine quelques bribes de son passé aux Etats-Unis. Sa nationalité elle-même est incertaine. Bref, j’ai un peu de mal à accepter que Choi Siwon soit chargé de porter sur ses épaules un tel rôle, et je pense qu’ils seront obligés de réécrire beaucoup d’éléments de sa personnalité et de ses précédents pour que ça colle. De tous les shojos dont on a considéré l’adaptation pour la télévision, Skip Beat ! est certainement le choix le plus risqué. Le style et l’humour de l’auteur sont très particuliers, et une grosse part de l’intérêt du manga réside dans sa mise en page particulièrement théâtrale et puissante. Si l’aspect technique et visuel ne sera peut-être pas à la hauteur, on peut faire confiance aux Taïwanais pour apporter un soin tout particulier à cette fameuse mise en scène très « dramatique » à la limite de la caricature dont ils ont fait leur marque de fabrique (à peu-près tout est un combat, un défi ou un drame dans Skip Beat ! alors ça colle).

Quelques images du drama, qui ne dépayseront pas les lecteurs du manga :

Le fameux uniforme rose de la section Love Me

Bo !


Zettai Kareshi (Absolute Boyfriend)

Le drama au bois dormant

Enfin le petit dernier est Zettai Kareshi, une adaptation dont on entend parler depuis des lustres sans jamais qu’elle se concrétise. Après le gros succès de Boys Before Flowers, différents projets de mangas-live avaient été lancés. On s’attendait à un raz-de-marrée d’adaptations, mais finalement seul le drama Playful Kiss a vu le jour, et a connu un échec cuisant accompagné d’une relative indifférence de la part des amateurs. Finalement ce sont des scénarios originaux qui ont raflé la mise (You’re Beautiful, Coffee House et Gumiho Girlfriend). Parmi tous ces projets qu’on nous faisaient miroiter se trouvait cette fameuse adaptation Coréenne du manga Zettai Kareshi, déjà porté à l’écran au Japon. Des noms aussi prestigieux que Gianna Jun et Yunho avaient émergé, et même un réalisateur avait été sélectionné. Puis pour X raisons le projet a été abandonné, et de fil en aiguille tout le monde a oublié cette chimère. J’ espère que l’adaptation Coréenne de HanaKimi que l’on nous a annoncée il y a déjà plus d’un mois ne connaitra pas le même sort.

Ce sont donc les Taïwanais qui vont mener ce projet à son terme, mais la touche Coréenne est bien présente avec la présence de Gu Hye Sun. C’est amusant de remarquer que cette vague éphémère de projets de manga-live a été lancée par le succès de Boys Before Flowers, et de voir au final Gu Hye Sun jouer le rôle principal de l’un de ce projets…à Taïwan. Ironie du sort ? Son partenaire sera Jiro Wang, que vous avez peut-être croisé dans It Started with a Kiss ou plus récemment dans ToGetHer (encore un Twdrama qu’il faut que je termine =_=).

La poupée gonflable, en mieux

Riiko est une lycéenne un peu complexée qui désespère de trouver un petit ami, sans remarquer que son voisin de pallier et ami d’enfance Soshi est amoureux d’elle. Un soir elle commande sur un site louche le « petit ami parfait » et reçoit un étrange colis. Elle l’ouvre et se retrouve nez-à-nez avec une poupée plus vraie que nature, un homme-robot emballé dans du cellophane. Elle lit la notice et l’embrasse pour le mettre en route. Il se réveille et se jette sur elle, entièrement nu. Ce que Riiko ne sait pas c’est qu’elle a commandé le modèle « Perfect Lover », crée pour satisfaire les désirs nocturnes de sa propriétaire. C’est trop beau pour être vrai et Riiko est contactée par les fabricants qui exigent un prix colossale pour le robot. Elle décide de conclure un pacte : elle peut garder « Night », mais en échange elle devra l’aider à récolter des informations sur la psychologie féminine afin que l’entreprise puisse perfectionner leurs modèles. Ainsi commencent les aventures de Riiko qui aura fort à faire entre son Night qui veut la « satisfaire » absolument, son ami d’enfance qui ne voit pas tout cela d’un très bon œil et les défectuosités de son robot, qui n’est qu’un prototype. Virtual Boy VS Real Boy, qui gagnera son cœur ?

Approche Bisounours ou réalisme grinçant ?


Yuu Watase est l’une de mes mangakas favorites. C’est un peu mon « ambassadrice du Japon », celle qui m’a introduit aux mangas et de fil en aiguille à la culture Japonaise, etc. Malheureusement je considère que Zettai Kareshi est l’une de ses œuvres les moins abouties. Seul Night m’était sympathique, pour dire à quel point le reste des personnages (les humains quoi) me déplaisaient. Riiko est tellement plate que je serais incapable de me rappeler un seul de ses traits de caractère, et Soshi est sans hésiter le personnage qui me tape le plus sur les nerfs (le prototype du premier de la classe prétentieux qui n’assume pas ses sentiments). Dans tous les cas l’histoire de Pinocchio et ses dérives modernes m’ont toujours fait dresser les cheveux d’horreur, et ce n’est certainement pas en camouflant une machine par une apparence de bishonen que je vais adhérer au message véhiculé. Reste à savoir si ils choisiront de traiter le sujet sur le mode niaiseux et idéaliste (mais il a un cœur sous sa peau en plastique !) ou sur le mode réaliste et politiquement plus incorrect, à la manière de Chobits de Clamp, ou de Sky-Doll de Barbucci/Canepa. Les ordinateurs d’aspect humain de Chobits posent la question de l’amour que nous portons à nos machines, tandis que Sky-Doll rentre plus dans le vif du sujet en présentant un monde complexe où la religion a voulu reporter les « péchés » humains sur des poupées à forme humaine qui servent d’esclaves sexuelles à la population. C’était risqué d’adopter ce scénario très polémique avec le genre de la comédie romantique, et Yuu Watase s’est largement plantée. Je ne sais pas trop ce qu’ils vont en faire, mais j’ai peur que Night ne serve pas à autre chose qu’à provoquer des quiproquos et du comique de situation sans réelle réflexion derrière.

Voilà mes pensées sur ces trois projets que nous aurons l’occasion de voir cet été ou plus tard ! Je garderais un œil attentif sur chacun des trois, et en particulier sur Extravagant Challenge. Après une vague Coréenne romantique au printemps, la suite pourrait bien être assurée par les Twdramas…

Source des photos de tournage : Koala’s Playground


14 réflexions sur “La vague Taïwanaise

  1. hey je découvre ton site (ou blog ? je ne sais pas trop ^^)
    sur ces 3 adaptations je dirais que j’attends celle de Zettai Kareshi avec impatience car ayant détesté la version jap’, j’ai tjrs espoir que les taïwanais en fasse qqch de bien.
    Après pour les 2 autres c’est dur à dire, les histoires sont tellement loufoques qu’il faudrait attendre de voir les 1ers épisodes pour se donner une idée, je vois pas trop comment ils vont nous adapter ça.

  2. C’est dommage qu’Ariel Lin ait abandonné Skip Beat.It started with a kiss a été mon tout premier drama et même si maintenant je préfère les k-dramas, il reste dans mes préférés.Je me suis forcée de continuer Playful Kiss rien que pour la scène de la pluie ,mais même là ,je ne ressentais rien du tout alors que dans la version taîwanese,c’est un moment ultra fort.
    J’ai regardé y’a un moment Oh my lady avec Siwon .Il était bon,plus que prévu mais c’est surtout les deux fillettes qui illuminaient le drama.J’espère qu’il va encore s’améliorer dans Skip Beat.
    Bref, Skip Beat a l’air hilarant et rafraîchissant d’après ce que tu en dis et la fille a l’air complètement folle .J’avais lu ton article sur le manga ,la romance a l’air de mettre beaucoup de temps à s’installer ,non?

    • @Kami-chan : Bienvenue ^_^)/ c’est vrai que comme il y a un précédent Japonais à Zettai Kareshi c’est plus facile de se l’imaginer adapté. Les autres sont des scénarios qui n’ont été adaptés qu’en animes, et je pense qu’il y a beaucoup de potentiel !

      @Flora : Mmh disons qu’elle s’installe assez rapidement, mais comme Kyoko refuse absolument de retomber amoureuse et comme Ren a un pendant obscur qui peut devenir violent, ils restent dans une relation platonique de confiance mutuelle. Heureusement il ya Shô qui revient rapidement dans le jeu, ajoute un peu de pimant, se montre possessif envers Kyoko et ça rends Ren complètement dingue ^^ du coup ça avance quand même, et ce n’est pas parce que Kyoko met 300 ans à prendre conscience de ses sentiments qu’il ne se passe rien entre eux…Skip Beat est vraiment un shojo « à part » qui ne ressemble qu’à lui-même, il faut le lire pour s’en rendre compte. De plus le sujet du manga est plus le métier d’acteur que la romance !

  3. La plupart des amatrices de dramas n’aiment pas les drama Taïwanais, pourtant, moi-même, je les apprécie beaucoup. Certes ils sont souvent caricaturés mais très loufoque et drôle. Aussi, les Taïwanais sont souvent moi « prudes » que les coréens et on a droit à quelques « vrais » baisers. Sans oublier ces quelques perles si l’on cherche bien et leur casting de rêve. Pour le moment, je n’ai pas prévu d’en regarder un en particulier parmi ta liste, j’attends d’autres info comme l’affiche, le teaser et autres car il est vrai que les dramas Taïwanais sont assez longs… Niveau casting, mon choix se porte pour l’instant sur Hayate The Combat Butler étant donné que Tia Li y joue et que je l’apprécie énormément dans son groupe de Tw-Pop Dream Girl’s. Pour le reste, j’attends plus d’infos. En passant, c’est bien que tu traites d’autres pays que la Corée. Tu penses renouveler l’expérience ? :)

    • En ce moment je suis en train de regarder Drunken to Love You et…je suis accro. Ça ne m’était pas arrivée depuis Devil Beside You.
      C’est vraiment avec les Jdoramas que ça coince vraiment, j’aime bien les dramas Taiwanais ! (c’est juste que je n’arrive pas à les finir) En fait c’est leur format qui me pose des problèmes (la mauvaise qualité du son et de l’image, les épisodes un poil trop long et le nombre d’épisodes). Les Taïwanais sont aussi très porté sur les dialogues hyper fournis et un humour bien particulier auquel je n’accroche pas toujours.
      Mais j’ai un gros gros faible pour leurs acteurs, et surtout cette mentalité beaucoup moins complexée que leurs voisins Japonais et Coréens. C’est pour cela que de temps en temps j’alterne avec du Taïwanais ^^ Tu regardes Drunken To Love You ? je n’avais pas accroché au buzz précédent, Sunny Happiness, mais celui-là je ne le lâche pas XD

      • Devil beside you était mon premier drama donc je suis tout naturellement folle de Rainie Yang et Mike He xD Par contre, j’attends que plus d’épisodes soient traduits pour tous les enchaîner. ^^’ Vraiment, tu n’as pas aimé Sunny Happiness ? C’est vrai qu’il n’est pas extraordinaire mais vers l’épisode 9-10 ou plus, je me suis vraiment surprise à enchaîner le drama. Par contre Mike He a pris un bon coup de vieux et il y a un gros mix de Autumn’s Concerto et Fated to love you. Mais c’est quand même un drama très sympa, notamment grâce à Janine Chang. :)

  4. Ça doit bien faire un an que j’attends Extravagant challenge et je suis contente que le drama arrive à se faire. Je suis quand même déçue que Ariel Lin ne soit plus dans le casting mais bon…je ne le manquerai pas pour ça. Je suis impatiente de voir ce qu’il donne et en même temps, je crains la performance des deux acteurs coréens qui vont se faire doubler. A découvrir!
    Ou sinon Hayate the combat butler me tente depuis pas mal de temps aussi, je suis impatiente de revoir Park Shin Hye et le spitch est intéressant (je n’ai jamais lu le manga).
    Bref, j’espère qu’ils vont tous arriver très très vite. Au fait, moi aussi je suis en train de regarder Drunken to love you et je suis tombée complètement sous son charme! L’épisode 1 était à mourir de rire et la suite confirme tout le potentiel de ce couple déjanté…
    Merci pour ton article!

    • @MihaRu : J’ai bien aimé le début de Sunny Happiness, mais je n’ai pas vraiment accroché. C’est vrai que Janine Chang était vraiment charmante. Quand j’ai essayé j’étais déjà en train de regarder d’autres RomComs Coréennes et j’avais la tête ailleurs, peut-être que je lui donnerais une seconde chance !

      @Xiaoshuo : Bienvenue chez les Drunkards ! C’est le nom d’une des teams de fansub de la série, mais j’aime bien (les soulographes quoi XD). J’adore la nouvelle coupe de Rainie, ça lui va super bien !

  5. J’attends avec une certaine impatience l’adaptation de Zettai Kareshi. Je suis de très très près l’actualité de Yuu Watase depuis de nombreuses années. Je me permets d’ailleurs de glisser que je tiens un site sur ses travaux depuis également de nombreuses années ^^ Trêve de pub. J’adore un tas de ses mangas mais il y a un tas de beaux ratés.
    Comme toi, je n’ai pas été particulièrement convaincue par Zekkare lors de la lecture. Je l’avais trouvé bien trop plat, convenu et sans réel relief. Côté personnages, j’ai adoré Gaku Namikiri qui était le seul foncièrement attachant à mon goût.

    Par contre, j’ai littéralement fondu devant l’adaptation japonaise. C’est un de mes premiers jdramas mais je ne pense pas que ça joue de trop. La série change énormément de choses par rapport au manga et ces modifications sont ici plus que bienvenues. En plus, j’ai beaucoup apprécié l’interprétation de Hayami Mokomichi qui est, certes, assez peu nuancée par moment mais qui colle justement au personnage de Night. Ce fut un petit coup de cœur et même si la série ne pousse pas spécialement à la réflexion, la version papier ne le faisait pas non plus donc bon… On ne peut pas toujours transcender quoique ce soit, même si là, à mon avis, il y a une sacrée amélioration.

    Je regarde beaucoup moins de tdramas que de jdramas ou de kdramas mais c’est en grande partie, comme tu le mentionnes dans un commentaire, à cause de la qualité des épisodes. Si elle était au rendez-vous, je me lancerais certainement plus facilement.

    • OMG O_O !! C’est toi qui tiens ce merveilleux site ?!? Je le suis depuis des années, lorsqu’il y avait encore un site individuel pour chaque série ! (j’ai dû le découvrir en 2004) J’étais fan hardcore de Fushigi Yugi et d’Ayashi No Ceres (et de tout ce qu’elle avait fait à l’époque), et ces sites étaient mes références *_* je suis honorée >_< C'est grâce à toi que j'ai pu découvrir ses One-Shots et le petit bijoux qu'est Appare Jipangu…ah ça me rends nostalgique. J'ai eu une phase où mon pseudo était Miaka, où je faisais des dessins de Tamahome…d'ailleurs le "Mi" de mon pseudo est une référence à ce premier surnom. Bref ça m'a passé mais, c'était bien ! Tu as réalisé un travail incroyable et très régulier, chapeau bas !

      Sinon pour répondre à ton commentaire je n'ai pas vu en entier la version dorama de Zekkare, juste la fin qui m'a fait pleurer comme une madeleine…quoi qu'il paraît qu'un épisode spécial change la donne ?
      Et en ce qui concerne les dramas Taiwanais, la mauvaise qualité de forme des épisodes ne rend pas service aux dramas (c'est vraiment dommage parce que le travail des réalisateurs et des scénaristes peuvent être excellents). par exemple j'aurais aimé voir ce qu'aurais pu donner Black & Wight en HD !

      Merci pour ta réaction et…vive Yuu Watase !

      • Oui oui, c’est bien moi #^^#; Ça me fait plaisir de lire ce genre de commentaire n’empêche. 2004, c’est loin, et tu es arrivée presque au début de tous mes sites qui maintenant n’en font plus qu’un.

        Il existe effectivement un SP de Zekkare, qui n’a rien à voir avec le manga soit dit en passant. Sans être foncièrement mauvais, je le déconseille car il apporte surtout de la frustration. C’est bien gentil de réunir tous les acteurs et l’univers après coup mais il faut qu’il y ait un véritable intérêt derrière -__-

  6. Je ne rate rien alors…ces épisodes spéciaux apportent rarement un intérêt à l’histoire elle-même. Je me souviens de celui de Proposal Daisakusen, très mignon, qui reprenait le scénario là où on l’avait laissé : même pour celui-là j’ai tout de même zappé les trois-quarts de la petite histoire inventée en plus pour tirer sur la ficelle.
    En tout cas j’espère que l’adaptation Coréenne de Zekkare va être à la hauteur !

  7. Merci pour toutes ces news! J’ai pas le temps en ce moment de suivre l’actu comme je le voudrai donc ton article tombe à pic!

    J’attends impatiemment la sortie de Extravagant Challenge, Donghae oblige ^^ mais j’ai aussi hâte de voir ce que ce que les autres adaptations vont donner !

    *J’adore la photo avec le poulet !!*

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